Les oiseaux de mon jardin!

C’est le coq qui me réveille. Ils ne l’ont pas encore condamné!

Une hirondelle ne fait pas le printemps!

Oiseau migrateur, tu ne trouves plus guère de toits, ici, pour fonder famille. En Ukraine, tu t’irradies. En Afrique, famine chronique, tu es mangé! Mon jardin de ville, tu l’as colonisé.

Des années pleines, des années vides. Mais quand vous êtes là! Vous tourbillonnez à raz de nos têtes, familières. Les aînées entraînent les jeunes. Les becquées de boue pour vos nids, vous allez les voler sur le parvis. Pour un nouveau nid ou grossièrement en réparer. Je vous vois souvent boire à l’étang. Galet rebondissant avec un léger claquement! Cris-fanfare quand vous êtes regroupées.

Les grands vols!

Etourneaux demeurant aux platanes de la ville. Leurs envols, au petit matin, vers les champs! Retour par petits groupes au crépuscule. Pour enfin constituer ce grand corps gardonnique qui volte et virevolte et revirevolte dans l’eau du ciel. Féerique!

Et les autres!

Un couple de moineaux squatte un nid d’hirondelles ébranlé. Au coude de la gouttière, derrière mon épaule droite, ils surveillent, gendarmes. Un frelon envahissant les inquiète.

Le rouge gorge en colère fond sur l’intrus.

Des pies, conquérantes et sûres d’elles, s’imposent. Bond par bond dans l’herbe! Elles s’alertent de ce qu’elles ont trouvé.

Un merle-roi, suivi de sa cour opportuniste, d’une mésange charbonnière et de trois moineaux, se baigne dans la flaque. Sur la girouette, tout à l’heure, Il chauffera sa voix. C’est lui le soliste de ce concert. Comme il est doué, pas un jeune!

Les tourterelles repoussent pour la énième fois le vieux couple de pigeons qui lorgne leur tilleul.

Et les mésanges bleues et noires qui viennent réclamer leurs miettes. Allers-retours de leur perchoir à la graine si vite décortiquée!

Deux chardonnerets-papillon passent. Ils nous visitent plusieurs fois dans l’année.

Partout, ça se tanne pour la femelle, pour le territoire.

Dans chaque famille, toujours un adolescent trop tôt téméraire! Il est au sol; le chat guette. Comment faire? Ils tentent tout ce qu’ils peuvent jusqu’au bout, pour le nourrir, le protéger. Certains ont pris de sacrés risques!

Le mâle rouge-queue, en vol-surplace à ma fenêtre, par deux fois est venu me chercher. J’écarte le chat de leur nid juste à temps! Histoire vraie!

Les deux pigeons s’embrassent face au soleil couchant, sur une île. Eternels amoureux!

On leur fout la paix; ils se familiarisent. On partage notre Chez-nous. Ici, c’est terre d’asile, pour eux comme pour nous!

Je vais te le lire à l’apéro, mon texte sur nos oiseaux. Tu me diras ce que j’ai oublié.

N.

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Le temps passe et la vieille dame file en trottinette!

Je prends le bus. La chanson de jazz tourne en rond dans ma tête. Ma bouche, bec et anche, l’attire.

Demoiselle, peau sombre sous le voile, sourire radieux. Elle se lève, tirant sa petite soeur par la main. Elle me propose, d’un mouvement avenant de la tête, sa place.

Moi, toujours avec mon Jazz à donf, je lui souris et m’assieds. Sympa tout ça!

Un arrêt passe, les deux jeunes filles ne descendent pas… Ah, bon!

Franck Sinatra relaie Ella Fitzgerald sur Night and day

Au bout de trois arrêts, elles descendent… Les percussions, les cuivres stoppent net, ainsi que la voix du chanteur! Je suis une dame âgée et fragile au yeux de la demoiselle au bon coeur. Une vieille dame! Le choc quand même…

Puis c’est mon arrêt et je peux enfin chanter. Je deviens aussi insouciante qu’un oiseau, au point du jour, chantant. Oiseau dans ses trilles qui d’âge et de ces fariboles point ne se soucie!

Mehluzinn

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Attaqué par des chiens-rats!

De petits chiens chasseurs dont on craint la morsure! Pas d’être dévoré. Des chiens pour gibier d’eau, pas coupeurs de tendons.

Dénaturés, pour plaire à l’homme, ils chassent le passant. Deux de ces petits monstres m’attaquent. Ils ont l’air une armée! Très rapides, y en a partout…

Il veut mordre; c’est certain! Tente une attaque par derrière. Je la vois venir. Faut arrêter cette affaire avant que ça dégénère. Mon bâton vise une truffe et l’atteint. Le gremlin glapit et court se terrer. Que de la gueule, ces vermines!

Oui, mais si je ne l’avais pas fait, ils auraient tourné autour de moi, comme loups, profitant de ma peur. Morsures garanties!

Qu’est-ce qu’ils foutent sur la route, ces chiens pervertis?

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Cricri! Où est ta voix?

Jamais Jiminy Cricket empoisonnante!

En voyage ou en rade, mais quand même à l’écoute. Ouverte au monde encore. En appel!

Plutôt tranquille, agréable à vivre, pas envahissante.

Une jolie musique au fond d’elle!

Coeur de Mère et Petite Fille.

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A la terrasse du café

Lui, musicien dans l’âme! De sa canette de bière, il tire tous les sons qu’il peut trouver. Il expérimente tout. Il va y arriver!

— « Tu paies les boissons, mon grand? On va y aller. »

— « De quoi? C’est le chant de ma CB que tu veux écouter? Déjà tard! Franchement, la glandouille, ça prend du temps. Je divague sur tes poèmes. Pourquoi tu écris tout?

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Mirages pour un désert!

Mirage, quand tu passes au dessus de nos têtes en hurlant, c’est que le ciel a foiré.

Pluie démente, tu vas larguer tes merdes sur un hôpital, une école. Un lieu pourtant sacré!

Parce que c’est mal!

Il n’y a pas mort d’homme. Pourquoi tu t’inquiètes?

Se passe loin de chez nous. Pourquoi tu t’arrêtes?

Parce que c’est mal. Le mal, c’est mal. C’est pas bien!

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Siècles de Lumière?

Poème pour la planète!

Le Monde actuel?

Moi, il m’horrifie. C’est un four crématoire pour tout ce qui vit. Un encore-vivant cimetière. Quelque chose d’indécent!

J’entends les cris râlants de ceux qui vont mourir.

Monde cruel

Anchois au niveau trophique! Ton appétit goinfre va finir par nous enterrer.

Ton arrogance aveugle, crime de plus, veut tout contaminer.

Enfant inconscient et cruel s’en prenant à une fourmilière!

Tu vas, masqué. Comme la bête sauvage qui craint l’Homme, on te reconnaît!

Monde mortel

Par ta démesure, tu vas finir par nous faire virer.

Parasite faux-frère, tu es la honte de l’humanité!

Monde Létal

Tu mets la vie sous séquelles, comme s’il en pleuvait!

—————« Autolâtre conquérant, tu ignores tes victimes!« —-

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Petits échanges entre nous!

— N.   Être autre que ce que l’on est, c’est se trahir. Horrible est le drame qui relève du non-dit!

— Y.   On croit tous tout savoir. La plupart de nos intuitions sont logiques, mais erronées. Gare au jugement hâtif du cerveau! On reste dans le ressenti, donc dans le manipulable.

— N. « Le poète a toujours raison. Qui voit plus haut que l’horizon… » J. Ferrat

— Y. Non, c’est un manipulateur. Il fait des métaphores. « Une métaphore, ça ne veut pas dire ce que ça dit. » Clin d’oeil à Perceval d’Astier!

— N. Climat de l’Homme: Armageddon pour beaucoup d’espèces! Je voudrais ne pas leur lâcher une sauterelle.

— Y. C’est triste , mais ce n’est pas la fin du mode. De notre mode de vie, si!

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