La Toussaint!

Bon voyage vers les vôtres!

Je suis allé au cimetière pour mes parents, mes amis, mes frères.
Il y a trois ans, j’y suis allé pour un enfant.

C’est assez. Je ne veux plus aller au cimetière avant longtemps!

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Minimal, l’orignal!

Sais-tu ce qu’est un orignal?
Un orignal, c’est un grand élan.
Sais-tu ce qu’est un élan?
Un élan, c’est un grand cerf.

L’orignal a des cornes en forme de pelle et de râteau!
Elle lui servent à gratter la neige qui lui tombe sur le dos.

L’orignal n’a rien de minimal, d’ailleurs.
Ce n’est pas moi qui lui ai donné ce nom!

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Zigzag!

Zoum, zoum et re-zoum!

J’avance par petites touches de cinq à six pas. Ou, plutôt, je me laisse tomber en avant et trotte pour me rattraper. Je ne peux rien y faire. Je suis dans les Watt. Je marche de travers. La terre m’est étrangère. Je suis en train de décoller.
Est-ce que je suis hors de terre? Ou, est-ce que je suis bourré? Je n’ai rien bu.

Alors, c’est que j’ai un accès!

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Angelot, Angelet puis Ange!

Un texte sans Grimm, sans frime, mais avec ma fidélité.
Parler de toi, ça me démange, tant il y a à raconter.

D’où venait cette rage étrange qui s’emparait de moi, quand je te sentais menacé. Lâches Pierre, sale bête! Sinon, tu vas le regretter.

Tu as quitté la peur, cette angoisse avec son alfange, qui voulait lentement, tout vivant, t’avaler. Cette bête cruelle qui, à tes dix huit ans, s’est faite adversaire déclarée! Je l’affronterais, avec joie, si je devais la croiser. J’essaierai de la tuer, même si je devais y rester!

Ceux qui t’aiment toujours,
Quand ils parlent de toi,
Te racontent tout amour,
Gentillesse et humour!
Ils voient en toi un ange.
Et moi, mon enfant-roi,
Je ne suis que louanges
Quand je parle de toi!

Quittant cette fange d’ ici-bas,
Tu as dit, en un rêve étrange,
A un de tes amis à toi,
Que, là où tu es, tu es bien.
Même si c’est vraiment un peu loin!
Moi, je le veux pour toi, mon ange!

Je ne crois pas à l’au-delà.
Même si parfois, en moi, ça change.
Je te vois, tout près de ta mère,
Là où tu voulais être, Pierre!

Fragile, sensible et docile,
Mais un vrai homme, pour le moins!
Ta vie ne fut pas facile,
A ton image et c’est bien!

J’espère que tu es rentré chez toi.
Mon doux Pierre, mon tout petit à moi!

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