Que tout ça cesse!

C’est quoi, ces frontières, ces pays, ces lois, ces haines?
Goulag, Palestine, Auschwitz sont, parmi les fleurs, des Chrysanthèmes
Que l’on dépêche vers nos morts à la petite semaine .

Quand on dit : A nos courageux soldats, c’est qu’ils sont morts, déjà!

Des morts, sans raisons valables, on ne voit ça que chez l’homme!

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Au suivant!

Il y en a qui se battent bien, qui se battent beau.
Ils n’ont guère plus de trente ans, souvent.
Vivement qu’ils nous remplacent!

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Trop, c’est trop!

A ses parents toxiques,
A ses parents crétins!

Il a re-déconné,
Il s’est fait allumé.
Il franchit votre porte
Et ses yeux vous exhortent!

A ses parents toxiques,
A ses parents crétins!

Il est là, en train de chialer.
Il est seul, en train de ramer.
Montrez-lui que vous l’acceptez!
Montrez-lui combien vous l’aimez!

A ses parents toxiques,
A ses parents crétins!

Vous l’observez, du passé.
Pour vous, il n’a pas changé.
Vite, faisons-le enfermer,
C’est pour sa sécurité.

Après tout ce qu’on a fait pour lui?
C’est Pilate, mains dans le bénitier!

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Libidi-noeud!

C’est quoi? C’est le bal des couillus couronnés?

Je te rencontre au buffet.
Ah, bouffer, pour toi, c’est le Graal.
La moitié du Graal, tu repères tes belles!
L’air de rien, matois, tu enregardes les dames.
Toutes les dames, qu’elles soient seules, mariées ou pas.
Tu manges tranquille, prédateur viril, et puis, posément, tu bois.
Tu discutes avec les convives que tu croises, en toute élégance, ma foi.

Tu discutes avec nous, maintenant.
Ton regard indique quelles sont tes proies.
Tu dis, plusieurs fois, combien tu es bien avec ta reine.
C’est comme ça, à chaque fois. Il y en a toujours des comme-toi.

Vraiment, je ne te comprends pas.
Tu es vieux comme Mathusalem.
Tu n’en chopes pas tant que ça.
Laisse donc la place aux jeunes.
Enterre tes noix, une bonne fois!

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Sodactive!

C’est une voix qui vient
Du fin fond des temps.
Doux-amère et prospère,
C’est elle qui te soutient,
Dans tous tes tourments.
Une voix solitaire
Qui, toujours, t’entretient,
En gagnant-perdant,
De ces douleurs sévères,
De ce monde qui est tien,
Des bonheurs d’antan.
Elle fait que tu espères!

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Le jardin sur le toit!

Au bout de ce chemin,
Un escalier tout droit
Qui me mène au jardin,
Sur le dessus du toit!

Quel est, donc, ce chemin
Qui fait n’importe quoi?
Oasis incertain,
Mais, de très bon aloi!

Quand la Terre m’est chagrin,
Je remonte sur le toit.
Là, je regarde au loin,
Vois la route qui poudroie!

J’entends le bruit du train,
Les oiseaux qui chantoient.
Vois pousser mon jardin.
Enfin, je suis chez moi!

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Pour écrire…



Pour écrire tout ce que je vois devant,
Et pour dire tout ce que j’ai en dedans,


Me faut le papier des arbres de la Terre,
Me faut les plumes de tous les oiseaux chantants.

Mais, pour l’encre, je suis excédentaire.
Il en a coulé, des ruisseaux de sang!

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Gloups!

Prout-prout, prout-prout…
M’enfin, m’enfin!

Cuicui, cuicui…
Panpan, panpan!

Tictac, tictac…
Pas glop, pas glop!

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Misère!

Tire la couverture
Jusqu’à ton nez,
Tes pieds dépassent.
Rame la couverture
Avec tes pieds,
Ton nez se glace!

Tu tournes ton dos,
Le sien se glace.
Ne tire pas, chameau,
Elle se fâche!

La bête à deux dos?
Elle est trop lasse.
T’es Caliméro,
Son rire se glace!

Elle te vire du lit
Et prend ta place.
Tu gueules dans la nuit,
Elle te remplace!

Tire la couverture
Jusqu’à ton nez,
Tes pieds dépassent.
Rame la couverture
Avec tes pieds,
Ton nez se glace!

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