Des singes parlants!

C’est quoi ces pseudo-vérités, sorties d’un pot de merde?
L’altérité est un défaut, une erreur de baptême?
Un ghetto, un gâteau à morfaler et un problème?
Mais, de quoi tu causes? Ne vois-tu pas que tu nous emmerdes?

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Respiration profonde …

Enfin, comprendre!
Là où tu poses tes pas coutumiers, tu ne peux rien apprendre.
Vois les terres vierges. Ce monde d’internés où la lumière est cachée!

Faire deux pas, sans rien voir, te fout vite le cafard?
Fais confiance à tes pieds, à ton nez et cesse de lanterner!

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Main dans la main, c’est mieux!




Quel est ce temps de chien qui éteint ma lumière?
Quelle est douce, la main qui n’est pas adultère!
Ah, le vilain gourdin. Oh, quels beaux somnifères!
Une vie sans demain. Une erreur sur la terre?

De cette peau de chagrin, je ne peux me défaire.
Quelle est douce, la main de mon petit frère!
Je veux le sein des saints. Moi, je veux la Rivière!
Quelle est douce, la main de mon petit frère!

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Déripe-toi de là!

A nous couper l’herbe sous les pieds…


Parfois, je me prends à délirer :

Si certains venaient à déraper
Et étaient, aussitôt, dégagés.
La nouvelle pourrait me dérider!

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Dérives 1!

Oh boue, salissure exquise, mère de toutes choses!

— Rien n’est plus beau, sur terre, que l’ombre de mes pas.
— Tout pas en avant se fait sur neige fraîche.
— La boue est une cire pour le sceau de mes pas.

— Cette boue délétère n’a rien d’un bon fumier.
— Sable, mirage asséché. Dommage!
— Mise au rabais, la trace de tes pas. Je reprends, derrière toi!

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Lettre aux parents, là-bas!


Bonjour, Maman, Papa!

J’espère que vous allez bien. Maman, tes dents, ça va?

Je repars au travail, demain. Je vais à Carcassonne, cette fois. Un chantier de trois semaines, mais je rentre le week-end. Un peu dur de quitter Lisa et les enfants, mais c’est comme ça. Pour le petit Benoît, c’est long. On s’appellera tous les soirs, après les devoirs, lui et moi.
C’est toi, Papa, qui m’as donné ce vice. C’est mon truc, désormais. Comme tu dis souvent, on ne se refait pas.

Je viendrai vous voir, dimanche. Lisa va s’occuper de ça. Elle appelle l’Ehpad, demain matin. Elle viendra vous voir, avec Corentin, dans la semaine. Le petit n’aime pas les masques et les blouses qu’il a vus, la dernière fois. C’est sa grand-mère maternelle qui le gardera. On triche un peu, on n’a pas le choix. Vous nous manquez terriblement, vous aussi.

Pour le retour en classe du 11 mai, je vous le dis, comme ça, vous cesserez de harceler Lisa : on est décidés. Lisa et moi, c’est bloc-béton. Les enfants n’iront pas! Vous voilà rassurés?

Cet après-midi, nous sommes allés regarder couler la rivière, juste derrière la maison, près du bois où Papa avait trouvé tous ces cèpes. On a vu quelque chose de beau. C’était une première fois, vous auriez du voir ça! Une couleuvre est passée à raz de Benoît. Il a sursauté un peu, pas plus que ça. La couleuvre s’est glissée dans l’eau et a plongé. Elle s’est enfilée dans un tas de branches,sur le fond boueux et a guetté, comme un bâton, vertical et tout droit. Elle est restée en apnée, longtemps. Les garçons ont gardé leur souffle pour la concurrencer. On commençait à l’oublier et voilà que j’entends un clapotis. Je regarde. la couleuvre, un poisson dans la gueule, essayait de remonter la pente. Elle n’y arrivait pas. Elle en a échappé le poisson et a replongé, aussi sec. C’était vraiment quelque chose de chouette. On l’a vu, tous les quatre.

Je vous laisse, je dois préparer mes affaires. Je vous ramènerai quelque chose de Carcassonne.

Je vous embrasse fort et je vous dis : A dimanche.
Je vous aime!


Votre fils.

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Oh, le gentil soldat!

Oh, le gentil soldat,
Toi, député lambda,
Que signes-tu, cette fois?
Qu’inscris-tu dans le droit?

Et toi, le chien de guerre,
Hier, le gardien de paix,
Sous tous les hémisphères,
Tu es cause de regrets!

Tu mords, en ton ministère,
Ton ami d’autrefois!
Est-ce que tu nous hais?
Mais que t’ont donc t’ils fait?

Es-tu sûr d’être sincère?
Oh, le gentil soldat!
Je me demande si ta mère
Est vraiment fière de toi!

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Pardonnez-moi!

Tant qu’ils me corps-torturent, je ne parlerai pas.
S’ils me chimiquent-ordures, je finirai par parler.
Cassez-vous très vite et, surtout, ne restez pas là.
Elle vient, vite, la limite de ce qu’on peut encaisser!

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Ouaf, j’ai honte!

Mais quelle vie de chien,
Je vis, nom de dieu?
Pour avoir ma pâtée,
Je remue la queue!

Meurt un, pas bien loin,
Je ferme les yeux.
Mais quelle vie ratée,
Pour moi, nom de dieu!

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