Je crois, mais je prends, peut-être, le problème à l’envers, que les gens qui voudraient vivre en bonne société pourraient y arriver, si on les laissait faire!
Des fleurs de mots!
Ce petit bouquet de mots
N’est pas du genre Chrysanthèmes.
Je le dépose en cadeau,
Là, sur ton petit cœur blême!
Quelques larmes d’artichaut,
Une poignée de Je t’aime,
Une goutte de vin-nouveau,
Ce qu’il faut pour un poème!
J’y ai mis ta voix, tes mots.
J’ajoute ton regard amène.
Pour compléter le tableau,
Des myosotis s’y enchaînent.
Tu viendras à l’apéro,
C’est ce que disent les sirènes.
Je lève mon verre bien haut,
Dans ma petite mise en scène!
Tiens, Pierre, un petit cadeau.
Il est pour toi, toi que j’aime.
Je le pose, sans un mot,
Ma voix a comme un problème!
L’heure de l’Effraie!
De mes pieds!
Vas-y, fais péter!
J’étais jeune et je jouais au foot, dans une sous-série.
On jouait avec des aînés à ventre rond et petites pattes.
Notre demi, un aîné, récupère la balle, contre-attaque…
L’ailier gauche est démarqué, le champ libre, c’est plié!
Eh bin, non! Rien du tout. Il a fallu qu’il tire, le bousin.
Je l’ai vu venir, j’ai gueulé : « Vas-y, Maxwell, fais péter! »
Il ne s’appelait pas Maxwell et il a fait péter et il a raté!
Moi, je n’en pouvais plus, je n’arrivais pas à respirer.
Je riais. Tout le monde me regardait. Je riais!
Mais qu’est-ce qu’elle fait?
Un bon Anniversaire!
Alors, c’est demain que, toi, tu vieillis?
D’une année entière, d’un seul coup, youpi!
C’est comme une reprise de boulot, le lundi.
Un goût de dégoût qui écœure samedi!
Mais c’est pas grave, c’est qu’une fois dans l’année.
On pense devoir parler de ton âge vrai,
Alors, même, qu’il faudrait vite l’oublier.
Ce sont deux symboles sur du papier glacé.
Pourquoi ne pas fêter, à tout instant,
Une petite luciole, en plein avènement.
Une auréole, dans la course du temps.
Et ce beau voyage, c’est pour maintenant!