Je suis en ambassade,
Je rejoins l’assemblée.
Et je monte sur l’estrade,
Le silence à mes pieds.
Ce n’est pas une histoire
Et c’est la vérité.
Consultez vos mémoires,
C’est déjà arrivé.
Il n’y a plus rien à dire,
Sur ce qui s’est passé.
Des malheurs à venir,
Ce n’est que le premier.
Je ne vous dirai pas
Ce qu’il faut décider.
Ne compte plus ma voix,
Car je suis le dernier.
On a encore le choix,
De nous réunifier.
On a encore le droit,
De mourir en guerriers.
Je descends de l’estrade
Et je suis bien traité.
Sur un fond de bravade,
Se prépare l’unité!