Je connais une fable…


Je ne sais pas si vous écoutez vraiment, vous, quand on vous raconte une fable. Moi, pas! Je n’ai plus l’âge du cartable.

C’est d’un ennui, les fables. C’est triste et assommant, comme ce méchant coup de trique, sur le cul d’un âne. Et, même là, c’est déroutant. L’âne piétine comme un gland! C’était inévitable, on ne fait pas avancer un âne qui n’a pas soif. Va comprendre…

D’ailleurs, c’est très con, les fables. C’est bien un truc d’adulte, faut toujours que ça te fasse la morale. Même si tu n’es pas concerné. Qu’est-ce que j’en ai faire du cul de ton âne? Ou alors, faut aimer! Ou ne ne comprendre qu’à moitié et crachouiller sa fable, pour être bien noté.

Sûrement, je n’ai pas bien écouté, j’étais en train de rêver. A ton âne, je donnais de la salade. J’étais le dernier de ta classe. Après la dictée, tu me faisais monter sur l’estrade, pour aller y conter. Alors, moi, j’ai détesté. Je le faisais tomber, le maître-triquier, pour qu’il se casse un pied et avec l’âne, je partais en balade!

C’est fou comme c’est charmant, les fables, quand tu les racontes aux enfants, à l’heure de la récré, près du bac à sable!

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