Ne secoue pas trop les anses!


Tu te plonges dans la gourance,
Ce n’est pas du mâchefer,
Lui, cet enfant que tu tances,
Telle une bombe nucléaire.

Comme ton fils, je t’aime bien, toi.
Mais, j’aimerais être ailleurs.
Je n’aime pas trop ton grand doigt
Qui interdit de quatre-heures!

Ne secoue pas trop les anses,
Car tu en fais un gruyère.
Et je crois bien, quand j’y pense,
Qu’il devrait être en primaire.

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Je ne suis pas sur ta liste!


Tu n’es qu’avis et sentence,
Tu es sortie de la piste.
Je me demande, comme on pense,
Si vraiment, toi, tu existes!

Je vais rater ton audience
Et mettre fin au supplice.
Je constate, à l’évidence,
Que c’est bien toi qui dévisses!

Bien à toi, ma pauvre Hortense.
Viens pas chercher ton bakchich.
Il y a comme une indigence,
Dans tes gros mots de faux-riche!

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Ça me burne les entraves!


Ça me burne les entraves,
Je peux pas t’engueuler.
Car, dedans ton enclave,
T’es personne enfermée!

Ta vie, tu ne la vis pas.
Et tu restes ton complice.
Il faut que ça aille bien droit
Et que ça reste bien lisse!

Ça me brûle les entrailles,
Je n’aime pas le vice.
Tu préfères la bataille,
Je t’offre mes éclisses!

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C’est quoi, cet écran noir?


C’est quoi, cet écran noir,
En tout point réa-lisse?
Ça, c’est un tue-l’espoir
En défaut d’artifices!

Si tu sors ton bavoir,
Réfléchis en gauchisse,
Ce sont les idées noires
Que tu bois au calice!

C’est quoi, ce canular?
Pour un peu, tu dévisses.
Tu reviens vers le noir
De l’écran réa-lisse.

De cet écran bavard,
Sortent des mots abrutisses
Qui t’endorment, le soir
Et te changent en complice!

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Dans le Livre des Âges!



Dis, quand tu tournes les pages
De ton grand livre d’images,
Tu devrais mieux te méfier.

Tu vois les feux de Carthage.
On trouve des dents sur la plage
Et de très belles pensées.

Tu vois les temps d’un autre âge.
C’est bien du sang dans les cages,
L’histoire est bien romancée!

Tu regardes les libérés,
A des replis, s’accrocher.
Tu regardes des révoltés,
Accusés de trop crier.

Tu regardes les estropiés,
Las et contraints de marcher.
Tu regardes des enchaînés,
En train de mieux galérer.

Tu y vois des naufragés,
En des vieux temps arrêtés,
Essayer de bien ramer,
Dedans des bateaux coulés.

Si tu regardes davantage,
Dedans ta boite à présages,
Tes yeux vont se dessiller.

Dis, quand tu entends l’orage
Qui court au fil de tes pages,
Essaie de ne pas pleurer!

Dis-toi que c’est bien dommage,
Que l’homme est con à tout âge,
Que c’est écrit avec les pieds!


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Dis, c’est quoi ton délire?


Las, c’est qu’il va chanter,
Comme un coq débotté.
Mentir à contre-pied,
Pour nous ré-envoûter.

C’est qu’il va nous causer,
Dire la vraie vérité.
C’est qu’on devra plier
Et bien tout accepter.



Dis, c’est quoi ton délire?
Tu renais, tu expires.
Tu tournes avec le vent.

Et, c’est quoi ce sourire?
T’as le même pour les sbires
Et pour les indigents.



Pour pouvoir avancer,
Il ne faut rien changer.
On doit juste l’imiter
Et bien s’enregistrer.

Alors, pour exister,
A l’heure de bien voter,
Il nous faut évoluer
Et rester enchaînés!



Mais, c’est quoi ce désir
De carbone en saphir,
De lendemains chantants?

Et, c’est quoi ce soupir?
Y’a ton môme qui expire
Et te coûte de l’argent!

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Le fruit de mes entailles!


Assied-toi donc, ma piétaille
Et cesse un peu de gueuler.
Toi, le fruit de mes entailles,
Ce que tu peux me gonfler!

Et c’est pourquoi tu couinailles,
Aurais-tu le mal des pieds?
C’est pas possible que l’on braille,
Sans une raison-vérité!

Arrête-donc, ma volaille,
Ou je vais te massacrer!
On serait vite sur la paille,
Si je devais t’écouter.

Et c’est pourquoi que tu cailles,
Par une si jolie journée?
Arrête-toi, ma bataille,
Il me faut bien comprener!

C’est évident, ma canaille,
Tu ne veux pas m’emmerder.
Poème pour toi, ma marmaille,
Je vais tout solutionner!

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Maintenant qu’il est tard!


Maintenant qu’il est tard,
Tu peux te mettre à l’aise.
Tu sirotes ton nectar,
En regardant les braises.

Maintenant qu’il est tard,
Tu cesses de gamberger.
Tu te refais du lard,
En lorgnant sur tes pieds.

Maintenant qu’il est tard,
Que tu t’es déchaussé,
Tu reprends ton bavard
Et t’en sers un dernier!

Maintenant qu’il est tard,
Que s’éteignent les braises
Que s’épaissit le noir,
Tu t’endors sur ta chaise!

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