Mon empreinte est humaine!


Je ne veux pas aller là-bas
Car je ne veux pas de problème.
Mais, si là-bas n’existe pas,
Que sont ces cailloux que tu sèmes?

Je ne viendrai pas avec toi,
Pour y lorgner le phénomène.
Ça, je l’ai déjà fait une fois,
Je reste incrusté dans la scène!

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Cet être géodésique!



Cet être géodésique,
Un peu trop plastronnier,
Vient galocher un public,
Enclin à communier.

Cet être géodésique,
Qui comprend les sirènes,
Saura maudire aux critiques,
Que la science le parraine.

Cet être géodésique,
Glorié de scienceté,
Du suprême au plus pudique,
Va tout convergifier!

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Que de conjectures!


Elle court, pourfendant l’eau,
Comme une lame de rasoir.
Aura-t-elle son métro,
Sera-t-elle en retard?

J’ai bien creusé la terre,
La grattant par dessus.
Maintenant qu’on m’enterre,
Je gratte sous mon talus!

Au vieux cul du mammouth,
On trouve quatre gonades.
Il doit porter, sans doute,
Quatre cornes en façade!

On s’est vite écrié :
Le temps est au moisi,
La grenouille a frotté
Son cul sur un torchis!


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Attendre l’an passé!



Un servile cerveau,
Au service des forbans.
Voyez comme il est beau,
Notre fils de Satan!

Toi, l’enfant du Malin,
Voilà ta conspirée :
Bien te laver les mains,
Pour bien lécher des pieds.

C’est un roi du micro,
Aux yeux exorbitants.
Ce n’est qu’un numéro
Qui joue à faire semblant.

Toi, le fils de potin,
Voilà ta destinée :
Revenir l’an prochain,
Attendre l’an passé!

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J’avais pas mes lunettes!


J’ai coupé un lutin
D’un joli coup de bêche.
Il venait de très loin
Et passait par la brèche.

Aujourd’hui, je suis bien,
Mais mon humeur est rêche.
Aujourd’hui, je vais bien,
Mais je suis en cale sèche.

J’avais pas mes lunettes,
J’étais pas concerné.
Aujourd’hui, j’y vois net
Et je veux me barrer!

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Dis-moi que je suis toujours glon!


Dis-moi que je suis toujours glon.
Je vois mourir la Terre, pour de bon.

Dis-moi que je suis toujours glon,
Quand je crois que l’hiver est trop long.
Dis-moi que je suis toujours glon.
Pour moi, les primevères, ça sent bon.

Dis-moi que je suis toujours glon,
Dans l’été qui se serre, j’ai le plomb.
Dis-moi que je suis toujours glon.
L’automne fera la dernière moisson!

Il n’y a plus que trois saisons,
Les rigueurs de l’hiver nous tueront.

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Quid de la tendresse?


Quelques citations encore un peu imprécises:

— Cette fontaine qui s’écoule de moi m’enrichit car, si elle va vers toi, elle me revient toujours.
— On m’a dit: « Ton regard est tendre et se veut doux, tu apprends la patience. Continue toujours! »
— Comme un écho, il en reste toujours et c’est ça, l’essence, le cœur chantant de l’amour…

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