A la Saint Glinglin!


On se rabiboche et on s’enroule, en crotales.
On se sourire de mise. A voir, c’est pas banal!
On se jure, à la main, un demain dés demain.
On reviendra demain, si c’est la Saint Glinglin!

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La belle et la bête!


Elle est morte, la bête.
Elle gît, là, sur le sol.
Et nul ne la regrette,
Cette velue bestiole.

Elle est belle et fluette,
Elle va faire son envol.
Aujourd’hui, la fillette
Va quitter son école.

Dans le fond de sa tête,
Il manquait un bémol.
Elle est morte, la bête.
Allons planter son col!

Sa tenue est complète,
Elle peut quitter le sol.
Elle est belle et fluette
Et le vent nous la vole.

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On se quitte, sur le seuil!



J’ai mangé une arête
Et je cris au cercueil.
Je glisse sur la moquette
Et bousille le fauteuil.

La personne qui me fête
Me regarde d’un sale oeil.

J’ai pas repris, c’est bête,
De son mange-et-dégueule,
Ni compris, dans ma tête,
Qu’elle voulait rester seule!

La soirée est vite faite,
On se quitte sur le seuil.

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En pot, sur l’étagère!


Tu n’es plus un anchois,
En pot, sur l’étagère.
Tu ne fais plus de pas
Et ta trace est légère.

Tu savais, malgré toi,
Que tu étais sincère.
Cette fois, tu le vois
Et tu te laisses faire.

Dans le creux de ta voix,
Tu réchauffes tes revers.
Tu recomptes jusqu’à trois
Et cours chercher tes frères!

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Tu n’es plus ordinaire!



Tu as trouvé des bras
Qui aiment et qui enserrent.
Tu n’as plus vraiment froid,
Tu te sens solidaire.

C’est bien la première fois
Que tu es nécessaire.
On a besoin de toi,
Pour finir cette affaire.

Et tu vas vivre là,
Car ça peut bien se faire.
Je te vois devant moi,
Tu n’es plus ordinaire!

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La vie me traite en prince!

Là, ici, je suis biensse,
C’est un vivant plaisir.
La vie me traite en prince
Et je l’aime à loisirs.

Je prends la vie en pleinsse,
Je ne peux contredire!
On fête ça, je nous rince
Et le temps nous aspire…

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Sa couleur est divine!


Veux-tu ranger le chien
Et finir les sardines?
On est déjà demain.
Moi, j’arrose la piscine.

J’ai rangé, dans le chien,
La moitié des sardines.
Et celles qui nagent bien
Font un tour de piscine.

Je crucifie le pain
Et j’exhorte la cuisine.
Le feu se voit de loin,
Balance-lui une bassine.

J’ai bien lavé le chien
Et jeté la bassine.
Dans la niche du chien,
J’ai couché les sardines.

Le chien est un crétin,
Il engueule la bassine.
J’ai retrouvé du vin,
Sa couleur est divine!

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La balance qui te pèse!


C’est le blanc de la fraise
Qui te coupe l’appétit.
Et ce coq à la braise
Qui est tout racorni.

C’est un dossier de chaise
Qui te quitte, à la nuit.
La balance qui te pèse
A poussé un grand cri.

On n’est pas trop à l’aise,
Car rien n’est garanti.
Le bon sens qui apaise,
On le fuit, à grands cris.

C’est un rejet de braise
Qui te brûle le sourcil.
Toujours du ketchup-fraise,
Dessus tes spaghettis?

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