Pas facile, à 17 ans!



A dix-sept ans,
On devient fort et maigre.
On a des yeux de hareng.

A dix-sept ans,
C’est bon, la coupe est pleine.
Me traitez plus comme avant!

A dix-sept ans,
Tu attends le week-end.
Il te vaut arrêt du temps.

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Un peu comme ça était!




Mais, ça se passerait,
Quand il sera plus tard,
Un peu comme ça était,
Quand on disait bonsoir.

Un temps pour les regrets,
A vomir son caviar.
Je sais pas si tu sais,
Mais, dehors, il fait noir.

Mais, ça se passerait,
Au poisson les nageoires,
Un peu comme ça était,
Quand il est pas trop tard.

Fait un temps de navets,
A manger des trottoirs.
Je sais plus où tu es
Et je suis dans le noir!

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C’est l’histoire d’une mouette!


C’est l’histoire d’une petite mouette allant sur ses quinze ans.
Elle est jeune, elle est peu experte. Cela la déporte d’autant.
Elle pourra s’envoler et chercher, dés qu’elle aura quinze ans:
Un trésor et des allumettes et des arêtes de poisson-volant.
Nos ailes sont enfin prêtes, quand on atteint nos quinze ans!

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On continue à errer!



Le temps que le temps se lasse,
Les choses ont un peu changé.
On a bien perdu la trace
Et on doit plus se serrrer.

Le temps que le temps se fasse,
Il nous faut bien composer
Et effacer toutes nos traces,
Pour continuer d’exister.

Le temps que le temps se passe,
La Terre a bien des années.
Et, un peu comme des limaces,
On continue à errer!

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Le temps que le temps passe!

Assis, à demi caché sous le tilleul qui a fini de s’égoutter, je regarde se mêler le sourire du soleil et les larmes d’une pluie à naître. Je regarde, comme d’une fenêtre et ça fait rêver. Au gauche, les voisins font du bruit. A droite, les moineaux, aussi. Pour le reste, rien, je suis bien.
Puis, la pluie devient honorable, elle écrase les bruits. Je me rentre!

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Jusqu’à l’aube sanglante!



Lola Traola dansait à petits pas
Et à hanches flottantes.
Elle chantait du bout des doigts.
Elle rythmait, de ses pas,
La vie si changeante.

Elle a dansé comme ça,
Jusqu’à l’aube sanglante…

Lola, Lola, je pense à toi.
Tu t’appelais Marie ou Sarah
Et tu t’appelais Danse.
Tu étais lumière éclatante!

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Pour un papillon rose!


Un parfum d’eau de rose
Et un fond d’air du temps.
C’est bien tout, je suppose.
Pas de mots, pour mes dents.

Puis, dans l’ombre morose,
J’entends un ton cinglant.
Il en est de ces choses
Qui vous volent le présent.

Des rumeurs d’autre chose
Et puis, des sons stridents.
Je voudrais faire une pause
Et m’ancrer en dedans.

Je respire-décompose,
En prenant bien le temps.
C’est un papillon rose
Qui vient rire à mes dents!

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Oui, mon gars, tout à fait!


Je vais me faire du mal,
A force de la fermer.
Mais, ce gars, c’est une cale,
On peut pas mieux trouver.

Je vais me faire faucille
Et puis le découper.
Ce gars, c’est trop une bille.
C’est assez, la moitié.

Avec un vrai recul,
Je peux pas l’encadrer.
S’il revient, je l’encule.
Faut pas exagérer!

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