Une mer comateuse
Joue, sur le sable blanc.
Mais, la bête nerveuse
Lorgne l’horizon lent.
Le vent des palmeraies
Est désormais changeant.
Et l’oiseau qui se tait
Interrompt les instants.
To Pierre-Pierro, Correspondances
Un sourire, un poème!
Shalom, Freedom, Welcome!
Dansez, pensées légères.
Welcome, Freedom, Shalom,
Nos trois idées premières!
Et, c’est oui pour Shalom,
Avec paix sur la terre.
Et, c’est oui pour Freedom
Et que rien n’interfère.
Et, c’est oui pour Welcome.
Sois bienvenu, mon frère!
Et c’est oui pour Wisdom,
Avec vue sur la Terre!
Shalom, Freedom, Welcome!
Dansez, pensées légères.
Welcome, Freedom, Shalom,
Nos trois idées premières!
Des franges d’aube
Et de l’eau creuse.
Il sort de l’onde
Et rampe au sol.
Lumière plus chaude
Et amoureuse.
Il se galope,
Prend son envol.
Des charges creuses
Cassent la terre.
Lune pâleuse,
Sur un désert.
C’est crépuscule
Et puis enfer.
Lune frileuse
Cherche atmosphère.
Peur sur les ondes
Et faim peureuse.
C’est l’hécatombe,
Sans présentiel.
C’est une adresse,
Porte condamnée.
C’est la jeunesse
Qui monte au ciel!
Retour de l’aube,
Une eau bulleuse.
Il sort de tombe,
Secoue son col.
C’est chez moi, cette fois,
Que vient sa majesté.
Du travail de ses bras,
Il veut bien m’honorer.
Le contrat d’autrefois
Me semble un peu léger.
Il ne travaille pas
Et ne fait que bouffer.
C’est chez toi que ce rat
Vient se ravitailler.
Sur son bel almanach,
Tous les jours sont fériés.
Le contrat d’autrefois
Le disait travailler
Pour un gîte, pour un plat,
Quand il venait traîner.
C’est chez nous, de vive voix,
Que nous l’avons signé.
Ce contrat d’opéra
N’était plus charité!
Le contrat d’autrefois
A été révisé.
Il est dit, tout en bas,
Qu’il faut honnêteté.
Je redoute, il est vrai,
Tes concepts météo-logiques.
Car s’ils s’avéraient vrais,
Viendrait la fin de l’âge toxique!
Ce n’est pas faute, tu sais,
D’avoir connu le pronostic.
Mais on n’écoute jamais,
Si on sous-traite la politique.
Je redoute, tel ce pet
Qui est seul au moment critique,
De mourir à jamais,
Absorbé par un vent unique!
Si notre sombre étoile
Était, en s’inclinant,
Furieuse et cannibale,
A vendre au plus offrant?
Se détache de sa toile,
Glaçant le clair de lune,
Une Ombre avec des voiles
Telle un désert de dunes!
Si, du haut des étoiles,
La Terre est une poussière,
Elle fait trembler la toile
Quand elle est en colère.
Et notre bonne étoile
Fera, en mère sévère,
Des êtres de tout poil,
Des strates carbonifères!