S’il se mettait à pleuver?


S’il se mettait à pleuver,
Comme ça a fait, l’autre année?
Sûr qu’il faudra en passer,
Du bois, dans la cheminée.

S’il se mettait à neiger,
Comme c’était, l’hiver dernier?
Sûr que l’on va se moucher,
Jusqu’à la fin de l’été.

S’il se mettait à souffler
De ce vent contre-nature?
C’est sûr que l’on va trembler,
A l’étroit dans nos chaussures.

S’il se mettait à souffler
De ce vent contre-culture?
Un printemps inachevé,
Ce n’est pas une sinécure!

S’il se mettait à pleuver,
En un dernier tour de piste,
De cette sueur caniculée
Et que crame ce qui existe?

Si se mettaient à brûler
Tous les futurs qui existent?
Comment va-t’on exister,
Sans ces obscurs futuristes?

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The war of the smiles!


C’est entre
Le sourire aux dents pleines
Des grands arnaqueurs
Et
Le sourire à pleines dents
Des petits loueurs.

Et si l’aube se lève
Sur un monde de peur,
Que la joie de nos rêves
Reste dans notre cœur.

C’est entre
Le sourire aux dents saines
De nos beaux rêveurs
Et
Le sourire mors-aux-dents
Des perturbateurs.

Et si l’hydre se relève,
Dans un monde en erreur,
Que la fin nous soit brève
Ou bien sortons vainqueurs!

C’est entre
Le sourire aux dents vaines
De nos grands seigneurs
Et
Le sourire évident
Des sortis de l’erreur.

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Où est-il, notre enfant?


Où est-il, notre enfant
Qui arpentait la rue?
C’était il y’a longtemps.
Qu’est-il donc devenu?

Où est-il, notre enfant?
Qu’en est-il advenu?
Tu l’aimais, fut un temps.
L’as-tu donc reconnu?

Où est-il, notre enfant
Que tu avais perdu?
Il n’est pas important,
Tu ne te souviens plus!

Où est-il, notre enfant,
Triste enfant de la rue?
C’était il y’a longtemps.
A-t’il donc disparu?

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C’est pas que j’y vois sombre!


J’ai une vie bien tranquille
Et je passe incognito.
J’ai une vie bien docile,
Mais sans être collabo.

Mais, dans ma vie-homicide,
Je regarde par les carreaux
Et je vois bien le grand vide
Entre Nous et puis Bravo!

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Et l’avenir de nos gosses?

On vit dans une époque qu’on ne peut contourner.
L’avenir de nos gosses, il serait temps d’y penser.
Il sera mortifère,
Si on laisse tout passer.
Il sera cimetière,
Si on veut pas bouger.

On a mis un bémol à nos nobles pensées
Et on se fait criminel pour toute l’éternité!

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Les maîtres de la guerre!


Les maîtres de la guerre,
On vient de les convoquer.
Les barbares, les chimères
Se rangent à leurs côtés.

Nos dieux, qui ont pris peur,
Regardent de l’autre côté.
Le silence et l’horreur
Règnent sur la vallée.

Tout au long de la crête,
On voit de grands feux brûler.
Les armées sont fin prêtes,
Ils vont bientôt charger.

Ce n’est pas une histoire,
Que je pourrais inventer.
Consultez la mémoire,
Tout va recommencer!

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J’en ai ras-le-bol!


Les soins boulangers
Ne vont pas traîner.
Bientôt, on aura
La messe en pizza!

J’en ai ras-le-bol
De cet air mauvais,
Rempli de bestioles
Et mort à jamais.

J’en ai ras-le-bol
De me rattraper
Le lait, quand il vole
Et de rentrer mouillé.

Une toile d’araignée,
Comme maître à penser
Un genre de choléra,
Si on survit au froid!

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Sur une terre étrangère!


On n’est plus que deux, sur terre.
On marche, mon enfant et moi.
La terre est un vrai cimetière,
On ne compte plus jusqu’à trois.

La terre est un four solaire,
Réversible pour le froid.
Si la terre tourne à l’envers,
On essaie de marcher droit.

Mon enfant est mort, hier,
Si mal protégé du froid.
Mon môme est parti, hier.
Je n’avance que de guingois.

Il n’y a plus que moi, sur terre.
Cela fait de moi un roi.
Sur cette terre étrangère,
Moi, je vais, à petits pas!

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Le monde d’après!



Il observe, prudent
Et il attend son heure.
Il surveille, méfiant
Car il connaît sa peur!

Non, non, ce n’est pas ça,
Le futur de demain.
Il était une fois,
Un autre genre humain!

Foin de l’être à deux pattes,
En toute chose arrogant.
Bienvenue au primate
Qui s’est limé les dents!

Foin du maître à deux pattes
Qui s’est lavé les mains.
Bonjour à l’acrobate,
Lui qui excelle enfin!

Nos rêves ont trop servi,
Ce ne sont qu’utopies.
Faisons-le, aujourd’hui,
Ce monde plus réussi!

Chercher la joie de vivre,
C’est ça, la voie à suivre.
Avec tout s’en-survivre.
Avec tout, s’entre-vivre!

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Une erreur de la nature?


Je me demande si l’on est
Erreur, un peu impure,
Dans un cœur à cœur gelé,
Avec la mère-nature.

Programme auto-censuré,
Un vice de procédure?
Erreur auto-confirmée,
Mais quelle déconfiture!

Nous sommes aussi, je le sais,
Chef-d’œuvre qui perdure.
Nous pouvons nous intégrer,
Dans le chant de la nature!

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