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(Très vulgaire, parce que très colère!)

Oh, toi qui salis tout, je te chierai bien dans la gueule,
Sauf que je ne veux pas que tes yeux voient mon cul!

Jolie trouvaille de mots qui assassinent, bravo!
Si tu fais du sous-l’eau, oh, bien triste pètambule,
On te prendra pour une carpe qui pue des bulles.

Oh, quelle moue dubitative!
Tout à fait dans le genre :
« Je ne sais pas où est mon trou de balle.
Je ne le retrouve plus. »

Les poissons-filets
Sautent dans l’assiette.
La soupe en sachet
Sera bientôt prête.

Du jambon, des pâtes,
De la sauce tomate.
Et puis de l’eau plate,
Au bicarbonate.

Le repas est prêt,
Pour tes deux têtards.
Tu serres leur collet,
Avec un bavoir!

Les goules sortent du sol,
Elles viennent avec la nuit.
Se cachent les bestioles,
On n’entend plus un bruit.

Des griffes vives éraillent
Le pauvre toit de tôle.
Dehors, on se chamaille.
Ce n’est vraiment pas drôle.

Les fantômes se réveillent
Et sortent des placards.
Quand le feu s’ensommeille,
Ils effraient les clébards.

Qui tire la couverture?
Ça, c’est vraiment bizarre.
Les ombres, sur le mur,
Savent nous gâcher le soir!

Assis sur un banc, sur le quai d’une gare, j’attends.

J’ai raté mon train, sur un coup de tête et j’attends.
Je prendrai le prochain ou le train suivant, j’attends.

Je suis assis, là, pour ne rien faire, profiter du temps.
Je fume une cigarette et je m’autorise un bâillement.

Assis sur un banc, sur le quai d’une gare, j’attends.

Un moutonne, des moutonsses.
Une vache folle, des réponses?

Quand je fais le ménage, mon chat attaque le balai.
Je sors l’aspirateur de sa cage et le chat disparaît!
Tapette!

Pourquoi n’a t’on pas inventé
Le chewing-gum au goût d’ail grillé,
A mâchouiller toute la journée?

Arrête un peu de me donner ton avis sur moi.
La paille que j’ai dans l’œil ne dérange que toi.
Elle ne me fait pas si mal, je n’en suis pas blessé.
Elle est plus fine que la poutre dont tu es affecté!