Vivement le printemps!


La nature vire au printemps
Et moi, je traîne en arrière.
J’avance encore nuitamment,
Je me méfie des chimères.

Louche, cet air revigorant
N’allume pas la lumière.
Et ce vieux plancher-chauffant,
Lui, n’est pas d’un chaud d’enfer!

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Chante, beau merle!



J’ai trop froid, sur le seuil.
Est-ce que je peux entrer?
On m’a dit, mais d’un œil,
Que la guerre est terminée.

Dans ma tenue de deuil,
Je sais que je fais pitié.
J’ai gratté, sous les feuilles.
Mais, je n’y ai rien trouvé.

Merci, pour votre accueil.
Est-ce que je peux chanter?
Et demain, sous les feuilles,
Je vais retourner gratter!

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C’est là, dans tout un chacun!


Il se trouve, en chacun de nous,
Une dimension qui nous dépasse.
Quelque chose de grand, de chelou,
Qui ne tient pas dans la carcasse.

Et si nous nous centrons en nous,
Sans avoir peur qu’elle ne s’efface,
Elle change notre regard sur tout,
En jouant son rôle d’interface.

Maintenant, on résonne de tout.
On se retrouve à la bonne place.
Ne pensons pas, ça gâche tout.
Et n’y foutons pas nos godasses!

Il se trouve, en chacun de nous,
Une relation qui nous enlace.
Évitons bien d’en être jaloux
Et de l’enfermer dans la glace!

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Dis, t’as peur, toi?

Ça me fout les clapotes,
J’ai de l’eau dans le dos.
J’ai des larmes d’échalote,
Les yeux en phare d’auto.

Ça me fout les chocottes,
J’en ai froid dans le dos.

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Voilà ta femme!

C’est elle. Elle qui arrive! Cachons-nous. Oh, la tête!
Toi, tu vas te faire serpille et finir en guéridon mou.
Non, c’est pas elle, je blaguais. Si tu voyais ta tête!

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Série jolies insultes, n°7!

Si l’on doit se trouver, un jour, au même endroit, au même moment, je te dirais bonjour, te passerais le sel et te dirais bonsoir. Tu n’obtiendras rien d’autre de moi. Pourquoi je ne veux plus t’écouter? Est-ce qu’un enfant demande son avis à une poule, quand il fait ses devoirs?

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Vas-y, dis-moi!


Tu fais la tête. Qu’est-ce qui se passe?
Tu as les miaulements d’une vache.


Tu perds la tête, puis la ramasse.
Tu as des arguments très cocasses.

Tu lèves ta tête, la mets en place.
L’affaire est faite et tout se déglace!

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