Mais qu’est-ce qu’elle fait?


Alors, papy-cafard, tu grognes, car ta femme est toujours en retard!
Elle est morte, il y a quinze ans, ta femme. Je me souviens du drame.
Assied-toi, calme-toi! Si tu veux, on peut aller, ensemble, la chercher.
Tout doucement, cet accès te passe. Tu t’endors, dans ton fauteuil!

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Un bon Anniversaire!


Alors, c’est demain que, toi, tu vieillis?
D’une année entière, d’un seul coup, youpi!
C’est comme une reprise de boulot, le lundi.
Un goût de dégoût qui écœure samedi!

Mais c’est pas grave, c’est qu’une fois dans l’année.
On pense devoir parler de ton âge vrai,
Alors, même, qu’il faudrait vite l’oublier.
Ce sont deux symboles sur du papier glacé.

Pourquoi ne pas fêter, à tout instant,
Une petite luciole, en plein avènement.
Une auréole, dans la course du temps.
Et ce beau voyage, c’est pour maintenant!

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Dis-moi, mon grand…

Dis-moi, mon grand, dis-moi, est-ce que tu peux me dire
Que, dans ta toute nouvelle vie, tu peux enfin grandir?
Dis-moi, mon grand, dis-moi, est-ce que tu peux me dire
Que, dans ta nouvelle vie, tu es un peu heureux?
Bien sûr, pour pouvoir gagner, tu dois perdre un peu.
Mais, est-ce que tu peux vraiment te poser, sous peu?
Peux-tu te préparer à voler comme tu le veux?
Je t’écoute, je t’écoute, mon grand, que peux-tu me dire?

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Comme il court, le petit!



Un chaton emmerde, sans raison,
Un vieux chat, dans la cuisine.
Le vieux chat sort de la maison,

Suit une odeur de sardines.

Le mouflet le colle à la raie
Et l’emmerde, tant qu’il lui plaît.
Et il ne se méfie jamais,
Comme seul un gamin ferait!

Le vieux chat saisit l’occasion
Et lui colle une grande tartine.
« Ça suffit. Rentre à la maison,
Ne chie pas dans la cuisine! »


Le petit part, comme un avion,
Son petit cœur en déroute.
Dans sa folle course vers la maison,
Il pédale dans la choucroute!

Ça y est, je suis dans la maison.
Filons vite dans la cuisine!

Je me cache sous le paillasson?
Plutôt là, dans la bassine!

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Un week-end de pluie!



La pluie est un truc de malade.
Elle veut que m’enfermer!
La pluie me rend malade,
A vouloir m’achever!

Je suis déjà mauvais-malade,
Je ne fais que râler.
Je me change et je me dégrade
En mauvais-pluisancier.

Ce temps qui se dégringolade
A de quoi faire râler.
C’est un peu comme une embuscade,
Dans un enfer mouillé!

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C’est fou comme je m’ennuie!



C’est fou comme je m’ennuie,
Quand il tombe de la pluie!

Donnez-moi un thème
Et deux ou trois idées.
Je vous fais un poème,
Pour me désennuyer!

Allez, je vous en prie,
Donnez-moi un défi!
Ou je tombe dans l’oubli,
Dans l’enfer de la pluie.

C’est fou comme je m’ennuie,
Quand il tombe de la pluie!

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