
Oh mais, quel sale temps pourri!
Je vais mettre une musique de pluie,
On va tous pleurer.
Mais si ça dure, je regrette,
Je crois qu’elle est finie, la fête.
On va tous mourir!
To Pierre-Pierro, Correspondances
Un sourire, un poème!
Ah mais, tais-toi, mon beau casse-couilles
Et arrête de te lamenter.
Me faut-il t’arracher les couilles,
Pour que tu cesses de m’emmerder?
Allez, viens-là, petite grenouille.
J’ai du temps, tu peux caqueter!
Après on fera cuire des nouilles
Car il nous faudra bien manger.
Quand tu auras fini tes nouilles,
Tu pourras, peut-être, roter!
Il se pourrait que je bidouille
Ce jouet que tu viens de casser!
Aveugles, tes lunettes,
Au regard d’éléphant.
Et ta jolie gourmette
Menotte un poignet blanc.
Elles sont belles, tes chaussettes.
Elles te vont, comme un gant.
Descend bien tes chaussettes.
Cache tes mains, dans des gants.
Rechausse, un peu, tes lunettes.
Souris, avec tes dents!
Elle sent fort, ta chaussette.
Ou bien, est-ce ton gant?
Mais, comme tu as l’air bête,
Sous ton air élégant!
Dis donc, ce soir, c’est fête.
Viens faire briller tes dents!
Ta sacoche-épaulette,
Tu ne mets rien dedans?
Regarde par la fenêtre,
Une vache en survêtement.
Allez, viens, petit maître.
J’ai trouvé ta maman!
Elles sentent fort, tes chaussettes.
Mets du parfum dedans!