To Pierre-Pierro, Correspondances
Un sourire, un poème!
Dîtes, ça vous évoque quoi,
Cette soif américaine?
Boire du coca-cola,
Sur toutes les avant-scènes!
Je vous laisse la cerise
Et je prends le gâteau.
J’empoche, c’est ma devise.
Restez dans le bateau!
C’est bien n’importe quoi,
Régner, quoi qu’il advienne.
Encore un Attila,
A la petite semaine!
Il pleut, il pleut, bergère.
Sors donc de ta toiture!
Ces odeurs printanières
Sont comme une nourriture.
Comparées à l’hiver,
Elles sont une couverture!
Il pleut, il pleut, bergère.
Sors donc de la voiture!
Ce regard vers les champs
Est un évènement.
Le grand relationnement
Est dans l’odeur du temps!
Une envie éphémère
Est sur le point d’éclore.
Ne pas la satisfaire,
Nous causera des remords!
Il pleut, il pleut, bergère.
Viens goûter la nature!
Pouah! Tu parles avec ton cul ou avec ta bouche, là?
Parle avec tes oreilles. Cela me fera des vacances!
Penseur universel auto-proclamé,
Fielleux, doigt pointé, conteur invertébré!
Je coupe le son. Je me prends à rêver.
Je regarde de côté : Ouf, tu t’es absenté!
Tu fais partie de cette catégorie honnie
Qui nous prend pour des crétins.
Quand je croise un des tiens, je dis :
C’est quoi ça? C’est quoi ce machin?
Hominus informaticus,
Tu as les informations.
Hominus informaticus,
Tu vis dans la déraison!
Hominien politi-chien,
Je te trouve bien loquace.
Hominien prométhéen,
Je te trouve bien rapace!
Hominus interneticus,
Tu appuies sur des boutons.
Hominus interneticus,
Tu navigues dans l’illusion!
Deux cappoutches et un yaourt, c’est tout ce que tu manges, le matin?
La patate chaude, on veut la lancer loin de soi.
On la jette dans la daube.
Mangera qui voudra!
Indicateurs au rouge,
La lumière est étrange.
Il n’y a plus rien qui bouge.
Les feux restent à l’orange!
Vert, Rouge, Blanc!
On monte dans les tours. On va vers le Rouge. On ne peut pas rester dans le Blanc, si l’on n’a pas de Vert, de temps en temps!
La lune, dans le ciel impeccable, s’éclaire des derniers rayons du soleil.
Elle est belle. Elle est létale. C’est une table sacrificielle.
Notre terre, elle, est une étable aux problèmes existentiels.
La lune est encore là, c’est notable.
Ce n’est pas aujourd’hui que va tomber le ciel!