Flash-Back!

Quand je pense à hier,
A mes outrances passées,
Je ne suis pas peu fier
D’avoir tant évolué!

Je regarde mon passé,
Comme si c’était hier.
De tous mes choix ratés,
J’ai fait un cimetière!

Maintenant, je suis grand.
Je n’ai pas rétréci.
Et je m’étonne vraiment,
A voir comme j’ai grandi!

C’est plutôt amusant,
D’avancer dans la vie.
Avant, c’était barbant.
Je n’étais que soucis!

Pour aller de l’avant,
Pour me rendre à Demain,
Je décide en-dedans,
Et puis, je prend le train!

J’ai pris le bon chemin.
J’ai bien suivi le vent.
Viens, je te donne la main.

Tu peux en faire autant!

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Je ne sais quoi faire de moi!

On ne peut pas dire que je m’aime.
J’ai du mal à exister.
Est-ce que je suis un phénomène
Ou bien quelqu’un d’à-peu-près?


Ma vie, ce n’est pas la bohème.
C’est bien assez compliqué,
De devoir me gérer, moi-même,
Et d’éviter de sombrer!

Moi, je patauge dans ce système.
Je ne sais pas y nager.
Je me noie dans l’eau de baptême.
Je voudrais garer mes pieds!

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Désespérants!

On ne cherche pas tous à être heureux. Excusez-moi du peu. Il y en a qui cherchent à toujours plus s’enfermer. Tout juste, sont-ils capables de se décalquer. Trop de limites tuent trop de désirs secrets.

Comment sont ces gens-là? Quel rapport ont-ils de soi à soi?

Leurs miroirs se sont tus.
L’horloge se sent vaincue!

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C’est toi, t’es sûr?

Bizarrement, je crois que les gens, capables de Voler, restent fidèles à eux-mêmes .

Je ne sais pas d’où me vient cette idée-là. Quand je parle de voler, je ne parle pas de prendre à autrui, je parle d’être au-dessus de tout ça. Ou d’aller ailleurs, ça aussi, ça ira.

Quelle bien belle façon de se retrouver seul!

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La fleur de l’âme!

Dans ton parterre de pleurs
Et de larmes séchées,
Sort de terre une fleur,
D’une grande beauté!

Et, si c’est ton malheur
Qui en est le fumier,
Elle, pour ton bonheur,
Pourra ressusciter!

Elle protège ton coeur
De ces flèches acérées
Qui, empennées de peur,
T’avaient désarçonné!

Elle a tué la douleur.
Te voilà rassuré.
Et, tout comme la fleur,
Tu peux te redresser!

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Les temps changent!

Le temps a changé.
Il fait un peu frais.
Je lève le nez.
Puis tombent des grêlons,
Sur notre maison
Et sur le jardin.

Le ciel s’est fâché.
Il a ravagé
Tout le potager.
Lancé ses frelons
Sur tous les bourgeons
Et tué leur demain!

Il a ébranché
Les arbres fruitiers.
Il a arraché
La laine des moutons,
Crevé l’horizon,
Rien qu’en un matin!

Et s’il s’est calmé,
C’est pour nous noyer,
Nous faire échouer.
Et puis, sans façon,
Vomir son poison,
Son vilain crachin!

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Oh, la grosse pomme!

Si, pour être moins conne,
Il faut à une personne,
Recevoir sur sa tête,
Comme l’a fait Newton,
Une pomme un peu blette!

Elle cogite et s’étonne.
Est-ce que l’idée est bonne?
Pas de casque, c’est bête.
Autour, il n’y a personne.
Va-t’elle risquer sa tête?

Eh bien, cela dépend.
Ce que disent les parents,
L’état de ses vêtements.
Pour parler honnêtement,
Je crois que ça dépend,
Surtout, de l’air du temps!

Je connais des personnes
Que la pomme de Newton
Ne peut pas affecter.
Je connais des personnes
Qui, peut-être moins connes,
Se protègent d’un panier!

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Tous à la manif!

On te ramène ton gosse,
Gentiment tuméfié.
Sur sa tête, pousse une bosse,
Qui est de la journée!

— Qu’as-tu fait aujourd’hui?
Que t’est-il arrivé?
— Comme tous les vendredis,
On a manifesté!

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