Je te donne mon nom,
Je te donne mes rets.
Prends juste le Bon
Et laisse le Mauvais.
Je prendrai du Bon,
Aussi du Mauvais.
Parce que sinon,
Ça ne fait pas Vrai.
Tout seul, en ton nom,
Tu vis désormais.
Tu offres ton nom,
A tous nos Après!
To Pierre-Pierro, Correspondances
Un sourire, un poème!
Beau navire éolien
Qui rase le sol,
Tu sais, en ton instinct,
Où sont les pôles.
C’est un bateau de rien,
A même le sol.
Il sait, sans penser loin,
Quand c’est l’école.
Il n’a besoin de rien,
Qu’un peu de sol,
Pour se poser plus loin.
L’hirondelle vole!
Beau navire éolien,
Contre-formol,
Guide tes orphelins,
Dans ton survol!
Des navires éoliens,
Des heures de vol,
Il en faudrait combien
Pour pleine école?
Je reste entre mes deux yeux,
Je prends du temps pour moi.
Et j’en arrive à entendre
Ce que je veux me dire.
Alors, très activement,
Je cultive du néant,
Et c’est en l’ensemençant,
Que je deviens gagnant.
Alors, je donne à mes yeux
Ces mots que j’ai pour moi.
Et si je peux me surprendre,
Je me claque d’un rire!
La nuit, il y a comme une bête
Qui vient manger mes anchois.
Je sens une odeur suspecte,
Je compte et il en manque trois.
Et puis, cette voix contrefaite
Qui se fait passer pour toi.
Las, je n’ai plus d’allumettes.
Décache-toi, que je te vois!
Il y a ces pensées pas nettes
Qui me harcèlent la voix.
Toi, je te tue si tu pètes
Des bulles à odeur d’anchois!
Et, maintenant, cette sale bête
Donne du beurre à ses anchois.
Elle dit, en voix contrefaite:
Rachètes-en, quand tu pourras!
Il est sûr de son instinct
Et son instinct est sûr.
De plus loin qu’il s’en souvient,
C’est la même procédure.
Il aime tout comprendre bien,
Avoir des idées sûres.
Ensuite, il se lâche l’instinct,
Pour ce qu’il configure.
Lui, c’est cerveau et instinct,
L’homme, dans sa nature.
Il n’a pas peur de demain!
Ça, j’en suis vraiment sûr.