A ton âme d’enfant, petit hommage!



Si le temps se plaît à sculpter ton visage,
C’est ton âme d’enfant qui gouverne, sans partage.
Si l’on peut encore t’attraper au fromage,
Petit rat des champs, c’est dans l’herbe que tu nages.

Ton doux coeur, au présent, reste un enfant sage.
Que des injustements peuvent, seuls, mettre en rage.
C’est ton âme d’enfant qui colorie l’image,
Ta musique, ton chant qui font tourner la page!

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J’ai mémoire d’une fée!



Moi, je sais une chouette,
Aux gentilles lunettes.
J’ai mémoire d’une fée.

J’ai mémoire d’une buse
Qui chante à Syracuse.
J’ai mémoire d’une fée.

J’ai mémoire d’une soeur
Qui sourit à son heure.
J’ai mémoire d’une fée.

J’ai la mémoire d’un être
Qui chante à sa fenêtre.
J’ai mémoire d’une fée!

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Quand tu résonnes!


Et les couleurs
Ne sont pas bonnes.
Même les odeurs
Sont monotones.

Quand si je meurs,
En fin d’automne
Et la douleur,
Tant qui me sonne!

Changer d’erreur
Et de personne.
Fuir les humeurs,
Renaître aphone.

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Tu es bien à danser!



La musique te déhanche,
Tu danses en fredonné.
De voluptueux volutes
Sont à s’entremêler.

Tes épaules se gondolent,
Et tu te sens bercé.
Tu es bien dans la danse,
Tu es bien à danser!

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A toi, la Pierre-Fanal!

Cet anneau de pierre est fait de Cardinale. On le nomme, communément, la Pierre-Fanal. C’est plus que rare, cela n’existe pas. Celui qui te l’a donné devait t’avoir en très haute estime!

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Souviens-tu de la chouette?


Souviens-tu de la chouette
Qui habite au premier?
Ce soir, c’est une belette
Qui s’est fait pourchassée.

Tu as planté tes serres
Dessus les pots cassés,
Rafraîchi la ficaire
Et arrangé l’entrée.

Ne vois-tu la silhouette
Qui s’enfuit, sans bouger?
Le grand bal à sornetttes
Des papillons zélés!

Tu entends les clochettes,
Au flanc de la vallée.
Tu arpentes l’arête,
Dansant à cloche-pied.

Reprends-tu d’omelette?
C’est pas tard pour dîner.
Tu reposes ta fourchette
Et t’assois dans l’entrée.

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Sans trop déranger!


Je te donne le bruit de mes pas
Et leur résonance tranquille.
Je te donne du feu de mes doigts,
Le vent me rend malhabile.

Tu regardes juste devant toi,
L’univers est immobile.
On éteint le bruit de nos pas,
Face à ce vent qui s’empile.

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