Que tout ça cesse!

C’est quoi, ces frontières, ces pays, ces lois, ces haines?
Goulag, Palestine, Auschwitz sont, parmi les fleurs, des Chrysanthèmes
Que l’on dépêche vers nos morts à la petite semaine .

Quand on dit : A nos courageux soldats, c’est qu’ils sont morts, déjà!

Des morts, sans raisons valables, on ne voit ça que chez l’homme!

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De la solitude des vieux!

Un vieux, c’est toujours tout seul.
Un vieux, ça ferme sa gueule.
Ce que ça peut supporter,
Après avoir tant donné!

Même s’ils ne le sont pas tous,
Trop sont vraiment délaissés.
Comment gérer la secousse,
Quand tes potes sont décédés?

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La chanson de la Commère!

Ce n’est plus un quartier caché,
C’est la fête du slip, ce merdier.
On n’est plus chez nous, c’est assez.
Je m’en vais, tous, les dénoncer!

Les gamins qui braillent, à tue-tête,
Le coq qui se mêle de chanter,
Le grand concert de mobylettes,
Cette radio qui me rend cinglée!

Le ballon, tombé à mes pieds,
Le poisson que l’on fait griller,
Ce chien que je vais prostituer,
Ces gens qui oublient le curé!

Ces nichons, à tous les balcons,
Qu’est-ce que c’est que cette façon?
Ce con qui bricole, sans raisons,
Fait trembler toute la maison.

L’intello, avec ses lunettes,
Le petit vieux à ramasser.
Le gosse de l’arabe prophète
Chie, toujours, dans les escaliers!

Le grand charabia malhonnête,
De la voisine attentionnée.
L’autre, à la démarche discrète,
Sort de la méditerranée!

Vite, mon identité secrète,
Mon costume de Super-Ducon!
J’en parle en privé, sur le Net.
Ils devraient faire plus attention!

Arrête-toi là, la vieille chouette,
Et cesse de les emmerder.
Entend le chant de la crevette,
Va te faire décoincer la raie!

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Miam-miam!

On a mangé sur le pouce
Et on est repartis.
On a traversé la brousse
Et la russie, aussi!

On a mangé du mousse,
Les plus belles parties.
On a été partousse,
Naviguant dans la nuit.

Notre appétit maousse,
C’est tout qu’il a conquis!
Personne à la rescousse?
C’est plutôt mal parti!

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Con et vorace!

On a mangé la mousse,
Sans vraiment d’appétit.
On a mangé du mousse,
Les plus belles parties!

On a mangé la housse
Et le dessous, aussi.
A la va-comme-j’te-pousse,
On en détruit des vies!

As-tu senti la secousse?
C’est encore pire, ici!

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Déconne pas!

Je bande, donc je suis!

Que dire de l’outrage
Qu’est une calvitie?
Que dire de l’ombrage,
D’une panse arrondie?

Je bande, donc je suis!

Tu as eu ton mariage.
Je suis le maître, ici.
Que serait mon ménage,
Si elle me moque, aussi?

Je bande, donc je suis!

En berne et en naufrage,
Elle rétrécit au lit!
Je gouverne, sans partage.
Elle rit. Je tape, elle crie!

Je bande, donc je suis!

Tu n’as pas envie?
Ma foi, c’est dommage.
Viens donc, dans le lit.
J’ai droit de cuissage!

Je bande, donc je suis!

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Se lève une armée, contre toi!

Je sais qui tu es,
Toi, le virus mauvais.
Tu es Saturnin,
Le mangeur de noms-saints!

Moi, je suis Marcus,
Enfermé et reclusse.
Moi, je suis minus,
Un bien piètre rhésus!

Je suis au supplice,
Pour ma grand-tante Alice.
Avant qu’elle dévisse,
Moi, je veux l’armistice!

Et pour t’affronter,
Je ne suis pas armé.
Je dois me lier
A d’autres volontés!

Elle est sainte Elise,
Concernée et requise.
Il est saint Eloi.
Il repart au combat!

Il y a saint Thomas
Qui entend des voix.
Il y a saint Noël
Qui ameute le ciel!

l y a saint Lucien
Qui réchauffe le pain.
Il y a saint Métis
Qui, vite, nous unisse!


On ne sera pas seuls,
A te faire un linceul.
Tu te fais, sur la terre,
Une armée d’adversaires!

Viendront des prénoms,
De tous les horizons.
Le mal-déraison
Va se prendre un carton!

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La solution?

La solution, c’est de remonter le temps, de dire aux gens :
Arrêtez de vous multiplier, comme des glands!

Ou au pire, ne créez pas l’agriculture.
Restez chasseurs-cueilleurs, vivez de l’air du temps!
Faites attention, le temps viendra où l’agriculture vous affaiblira!

Mais comment peut-on prendre conscience de ces choses-là?
Cela ne pourra se faire que quand l’information nous parviendra!

Soyons ouverts, ça aidera!

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L’Homme et les éléments!

L’Eau, à elle seule, est un Tourment
Pour qui regarde pleurer le Ciel!

L’eau ne Réussit pas autant
A bien te Laver les oreilles.
Le Froid congèle tes aliments.
C’est une Douleur sans pareil!

Ton dos est Cuit, en un instant,
Sous un soleil Artificiel.
Tu seras frit Demain, sûrement.
Tu Lèves les yeux vers le ciel!

Dur, le Sol sous tes pieds, vraiment
Avant que l’eau Tombe du ciel.
Le Poids, sur tes épaules, est grand.
Une Gravité existentielle!

Balaie, de ta porte, le Devant.
Il est Temps de Gagner le ciel.
Tu es emporté par le Vent,
En une Peur exponentielle!

L’Eau, à elle seule, est un Tourment
Pour qui regarde pleurer le Ciel!

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A l’aide!

Dur du coeur est le havre
Qui hésite, incertain!

Qu’est-ce qu’il a dans la tête?
Vous allez dire : C’est bête!
Il pense que traverser,
C’est mieux que de rester!

Dur du coeur est le havre
Qui ne tend pas la main!

L’écraser d’une main,
Ce n’est vraiment pas sain.
Vouloir le repousser,
C’est comme nous aliéner!

Dur du coeur est le havre
Qui le repousse au loin!

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