Chez Judith et Mickaël!

En cale sèche jusqu’en mars. Le vaisseau est à quai. C’est discret; il faut bien le repérer. Font guinguette à bord, le soir. Il faut bien travailler. Entrez, messieurs-dames. C’est flonflon pour la fête, poulet grillé pour les ventres, bonne ambiance assurée! Vous montez à bord; c’est sympa. Evitez de partout dégueuler. C’est un bar, je vous rappelle. Pas un bordel ou un défilé! Si vous êtes exigeants; c’est dommage. Ils ne pourront pas s’attarder.

Il répare la soute. Elle fait les chromes. Arche ascétique, fonctionnelle! Toute l’équipe est ok, plus besoin de recruter. Le reste de l’équipage, ils le trouveront en route ou ils sauront s’en passer.

Elle est feu; il est huître. Elle sera bien protégée! Alors sous les vents qui balayent, ils se mettront à chanter. Les sirènes l’enchantent encore. Il a en a trouvé une. Avec elle, il va naviguer. Le mal de mer, quelle affaire! C’est du mal de terre qu’ils sont affectés.

S’il vous quittent, c’est parce que, dans un virage, vous les avez lâchés. A ne pas vouloir suivre Moby Dick, vous ne savez pas ce que vous perdez! Ce n’est pas une croisière. Faudra ramer. Les trésors, les merveilles, ce n’est pas en restant à quai! Mais à deux gouvernails, deux capitaines, qui sait jusqu’où on peut aller!

N.

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A ma Mère! (impros sur instru de Léo)

Ma maman, ma maman!

Je la vois de temps en temps.

Je sais qu’elle ne va pas bien. Je n’ai pas droit de sortir de mon lit. Je n’ai que dix ans!

Il y aura deux maisons. Les assistantes viennent me voir et me font faire un dessin.

Il y a une garde alternée! Mais on ne nous a rien demandé.

Des nouvelles de ma mère, ce n’est pas souvent que j’en ai. Elle n’est pas en vacances. Elle est internée. Mon père dégringole!

Puis on s’habitue. Puis on s’habitue. Puis on s’habitue!

On rentre du centre social et on apprend la mauvaise nouvelle. Marc, mon oncle sont là. Dans cette famille, pour que l’on soit tous réunis, c’est l’enfer. Il y a quelque chose qui s’est passé!

Mes frères pleurent. Mon père pleure. Les autres adultes sont ruinés. Moi, mes larmes sont asséchées! Je me force à pleurer. Je n’y arrive pas; je ne me sens anormal.

C’est la première fois que je n’arrive pas à pleurer. Alors que je suis malheureux!

Pourtant je l’aime, moi aussi!

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Hymne à Boubba!

« Moi, Williams, je viens de la ddass, il me faut un monde libre! »

Je me suis fait, mais je ne suis pas sûr d’être fini. Je suis un parleur et je n’entends pas. Plusieurs vies, plus de trente ans d’histoires à raconter!

De la douceur envers les autres, une dureté vers moi. Faux amis!

Pauvre Rutebeuf, je vois la vie comme une toile d’araignée. Mes vrais amis, je ne les ai pas perdus, ils sont au centre de ma toile.

Case prison, retournez à la case départ. Ne touchez pas 20.000! Reste l’espoir!

Tout seul dans mon coin, désossé. Mon ami, mon chien, tu me confortes toujours!

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