Le monde de l’émotion!


Le monde de l’Émotion
A ceci de très bon :
C’est que, quand on veut s’aimer,
On chante à l’unisson.


Le monde de l’Émotion
A ceci de très con :
C’est que, pour s’en ensauver,
On y nage vers le fond.


Le monde de l’Émotion
A ceci de très long :
De très longs fils d’araignée
Pour nous relier-profond!

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Beyond the Light!



Au delà de la Lumière,
Il y a l’unité,
De la vérité première
Et plus aucun passé.

En deçà de la Lumière,
Il y’a l’identité
Et des vérités sincères,
De la joie en été.


Au dedans de la Lumière,
Si l’accord est entier,
Il y’a plus que nécessaire.
On peut tout partager!

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On compte jusqu’à trois!


On envie, on s’aigrit,
On étale le blême.
Que voici, sur son lit,
La vie et ses bohèmes!

On compte jusqu’à trois,
Le jour s’est effacé.
Si on ne vit pas là,
A quoi bon exister?

On expie, on renie,
On a bien des problèmes.
Que voici, sur son lit,
La vie et ses bohèmes!

Il était une fois,
On vit dans le passé.
On compte jusqu’à trois,
Notre tour est gâté.

On s’ennuie, on s’essuie.
Bientôt Mathusalem.
Que voici, sur son lit,
La vie et ses bohèmes!

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Les enfants d’Aube-monde!


Les enfants d’Aube-monde
Étaient des sinistrés.
C’est à marée profonde
Qu’ils s’étaient naufragés.

La terre était féconde,
Les oiseaux souriaient.
La nature, à la ronde,
Les faisait perdurer.

Les enfants d’Aube-monde
Apprenaient à nager.
Les enfants d’Aube-monde
Apprenaient à voler.

Délaissant Aube-monde,
Oubliant leurs aînés,
En enfants de ce monde,
Ils se sont dispersés!

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Ce qu’il faut souhaiter!


Une vraie bonne vie,
C’est ce qu’il faut souhaiter.
Naviguer sans soucis
Et aimer exister.

A sa gloire, je souscris,
Être prédestiné.
Destiné à être lui
Et à participer!

Une vraie bonne nuit,
C’est ce qu’il faut souhaiter.
Avec rêves épanouis
Et ambiance de gaieté.

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Les dessous de table!


Au dessous de la table,
On y retrouve des miettes,
Un jeune pied qui s’embête
Et un chien véritable.

Le dessous de la table
A une vie secrète.
On y vient en cachette,
On y cache son cartable.

Au dessus de la table,
Les adultes tempêtent.
Ils pensent que tout s’arrête,
Aux abords de la table!

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Les remords de Jambel Sijinsky!


Il avait tué sa femme, à tort.
Elle lui reprochait d’être poli.
Depuis, il faisait le mort
Et embrassait une momie.

Et il avait joué tout son or,
Sur les bons conseils d’un ami.
Mais il perdit son trésor,
Sa femme l’avait averti.

Il avait tué sa femme, d’abord,
Pour n’être pas seul, dans l’oubli.
Si Jambel a des remords,
Ils sont partis avec lui!

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Dans les déserts de Cracatan!


Dans les déserts de Cracatan,
C’est se la jouer imbécile
Que de sortir, quéquette au vent,
Pour terminer sur le grill.

Or, il y avait eu un temps
Où les temps étaient dociles.
Dans les prairies de Cracatan,
Venait se couler le Nil.

Mais, vivaient déjà, de ce temps,
Des bipèdes un peu fébriles
Qui disposèrent de Cracatan,
Jusqu’à le rendre stérile.

Si vous passez par Cracatan,
Emplissez vos poches vides.
Emportez du sable de temps,
Il n’est rien de plus sordide!

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Prima Terra, terre d’exil!


Je pense qu’on a de la chance
De simplement être là.
Et la façon dont on pense,
On ne la mérite pas.

Je pense, comme une évidence!
Ailleurs, ça n’existe pas.
Je sais que j’ai de la chance
De pouvoir comprendre ça!

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