Des montagnes, des vallées, des forêts, des plaines!
Dans ce monde-là, je me sens chez moi. Les tribus ont un camp d’été, un camp d’hiver. Entre les deux, le voyage est extraordinaire!
Je viens leur faire escorte, dans un sens ou dans l’autre, selon l’époque.
Cela fait trois jours que l’on a commencé ce périple. Le soir, le ciel est clair. On se repose du voyage, bercés par les étoiles!
Autour du feu, derrière moi, un homme donne de la voix! Les tambours l’accompagnent.
Il nous parle des montagnes où l’on essuie les grains!
Je suis déjà passé par là, deux ou trois fois. Je n’ai pas hâte d’y aller. C’est moins drôle quand on est tout mouillé!
Mais, il y a les cavernes pour nous abriter. On y est bien. Ce sont celles où vivaient leurs aînés!
Descente en pente douce pour au moins trois journées. Des arbres, pend la mousse rêche qui nourrira les feux. A manger, il y a baies, galettes et poisson séché. Une bière aigre, peu alcoolisée. Ils n’ont pas besoin d’elle pour s’amuser. Juste d’être ensemble, d’un peu d’humour et de complicité!
Quand la lune se montre, ils se mettent à chanter, tambouriner et danser. La flûte vole dans les airs. Ceux qui sont fatigués peuvent enfin rêver!
Quand finit le voyage, je reste une semaine ou deux. Puis je reviens ici pour retravailler.
Quand reviendront curiosité et envie de bouger, J’irai dans le dernier monde que l’on a créé. En quarantaine, par prudence, pendant deux cent cinquante années, il est ouvert. Les visites sont autorisées. J’ai envie d’y aller.
De ces histoires que je ne finis jamais!