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C’est un champ de navets…


C’est un champ de navets,
Avec le goût de pomme,
Qu’on fera, désormais,
Où il fallait trois hommes.

La senteur que tu cuisines,
Est bien trop bonne pour toi.
Frotte donc tes bassines,
Baisse les yeux devant moi!

Tu cours après ton heure,
Pour dominer chez toi.
Vas-tu te faire ton beurre?
Veux-tu manger chinois?

« Les enfants, c’est des chiens.
Moi, je n’en voudrais pas.
Plutôt se faire du bien,
Mettre partout ses doigt! »

Je t’entends, d’une oreille.
L’autre, j’y mets un doigt.
Car des connards pareils,
Moi, j’en a plein les bras!

On te monte sur la tête,
Pour te descendre en bas.
Trop beau pour être honnête,
Mais qui peut croire à ça?

Reste avec ta personne.
Je m’en vais, de ce pas.
Il faut que le glas sonne,
Pour réveiller les rats.

Je vais dans la nature,
Pour promener mon pas.
Te faire entendre, c’est dur.
Fais bien comme tu voudras!

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