Pourquoi vous raconter ces mots?


Une poivrote avec des mots et une bigote en doloris.
Un chien revenant du ghetto, un désarticulé qui glisse.

Pourquoi vous raconter ces mots, sans y mettre de l’artifice?
Pourquoi parler de ces idiots? Ils ne savent pas lire une notice.

Une fièvre et puis des sanglots, un missel en guise de complice.
Une claque dessus le museau, le désarticulé se trisse.

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Déjà, ses mots s’effacent!


Il est là, le gamin.
Je le vois, dans la glace.
Je ne suis pas certain
De lire dans sa grimace.

Il est fané, le tain
Et puis la lumière passe.
Il est là, le gamin,
Prisonnier de la glace.

« Aujourd’hui, c’est demain »
Dit sa voix, dans l’espace.
Puis il part, le gamin.
Déjà, ses mots s’effacent!

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Je la trouvais bien lunaire!


Je la trouvais bien lunaire,
Albâtre sous lumière,
Peu de sang dans la chair.

Je la trouvais bien lunaire,
Parlant langue étrangère
Et sans commune affaire.

Je la trouvais bien lunaire,
Il n’y a plus rien à faire.
Moi, je l’appelais Jeanne.

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C’est mon look-camino!


C’est mon look-caniveau
Qui affole les blaireaux.
Ma tête de mort-deux-fois
Et ce râle, dans ma voix.

C’est leur look-casino
Qui distingue les blaireaux.
Leur tête de mate-moi
Et ce vide dans leur voix.

C’est mon look-camino
Que jalousent les blaireaux.
Ils ne peuvent pas faire ça,
Leur monde est à l’endroit.

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