Si tu as eu une vie forte,
Que tu t’es bien amusé :
Alors, traverse la porte
Et viens-là, t’encanailler.
Si tu as eu une vie morte,
Si tu t’es bien emmerdé :
Alors, traverse la porte
Et viens-là, t’embastiller.
Toi, si ta vie de cloporte
Ne sait plus t’intéresser :
Alors, entaille-toi l’aorte
Et tu pourras t’envoler.
Sur le seuil de cette porte,
On ne peut pas s’attarder.
Il te faudra faire en sorte
De ne plus rien regretter!