Tu vois le beau du temps!



Tu vois le beau du temps dans l’oiseau qui revienne
Et le vibrant printemps dans le chant qui s’égraine.
Tu vois le calice blanc et l’époque lointaine
Où il était courant d’attraper des sirènes.

Le beau n’est pas durant, tant se vide la semaine
Et il paraît qu’avant les étables étaient pleines.
Le beau, il est instant. En toi, le capitaine!
Le beau, ça fait longtemps qu’il te parfume l’haleine.

Tu vois le beau du temps dans le vent qui entraîne
Et il paraît qu’avant un orage se déchaîne.
Tu vois le beau des gens et tu connais la peine.
Où est passé le sens de ces mots qui conviennent?

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J’aime bien le bleu sur noir!


J’aime bien le bleu sur noir un peu luminescent
Et son chant de l’exhorte à tout l’entendement.
J’ai façonné ma porte de ce bleu si troublant.

J’aime bien le bleu sur noir; il est extravagant.
Il a dépeint ma porte de ses envoûtements
Et je ferai en sorte de l’aimer plus longtemps.

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De Glendish à Matrix!

(Glendish, c’est pas celui qui a repeint le hall ou je sais plus quoi?)




Tout en bas, dedans la grotte,
Sur un trône d’opale,
Dans la lumière chevrotte,
Il est assis.

Il a combattu l’Unique
Et les enfernements
Et conçu, dans sa fabrique,
Un vin fort envoûtant.

Il a repeindu l’ubique,
Sous le feu des flamands.
Il a gardé, pour réplique,
La dégueule d’un volcan.

Il a la main de Golgoth
Et la ceinture de Baal,
La corne d’Esgariote,
L’anneau maudit.

Il s’est montré héroïque,
Tout autant qu’affligeant,
Travaillant dessous la trique,
En ses jours de beau temps.

Maintenant qu’il est unique,
Sur le vent si changeant,
Il se pique de poétique,
Dans le genre grince-dents.

Tout en bas, dedans sa grotte,
Sous ses paupières si pâles,
Ses grands yeux qui pivotent
Lui rêvent la vie!

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Dans ces moments fracassés!



Dans ces moments fracassés,
Les chimères se font moustiques.
Il ne fait plus que pleuver
Et l’orage devient biblique.

Dans ces moments fracassés,
Il tombe une pluie de tiques,
Derrière le rideau baissé
Et l’ambiance est pathétique.

Dans ces moments fracassés,
Le tonnerre est coup de trique
Qui vient pour te calciner,
Si quand tu réchappes aux tiques.

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La cagne du forçat!


Il faut se forçater, se lever fin de nuit,
Et aller courater au boulot, dés lundi.

Il faut se formater, se jeter dans l’oubli.
Et bien se corceter de toute la panoplie.

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Par l’enfer de moi!


Par l’enfer de moi,
Je tremble et j’ai froid,
En montant l’escalier.

Par l’enfer de moi,
Je pense et je crois
A des choses insensées.

Par l’enfer de moi,
Le vent, au beffroi,
Souffle le chandelier.

Par l’enfer de moi,
Je suis sur les toits
Et la cour est pavée.

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On est en octo-décembre!


On est en octo-décembre
Et le froid y était sombre.
Dans un recoin de ta chambre,
Elle est venue, La Pâlombre.

Tout au début, en novembre,
Elle n’était pas plus qu’une ombre.
Elle a conquis, en décembre
Et on l’appelle La Pâlombre.

On est en octo-décembre
Et il fait moins froid que sombre.
Du fond du coin de ta chambre,
Elle te regarde, La Pâlombre.

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C’est si simple que ça!


Je n’ai pas trop pensé
A l’enfer, jusque là.
Il faut pas y aller,
C’est si simple que ça.

J’ai pas envisagé,
Qu’un jour, je serai là,
Avec les pieds plantés
Dans l’enfer de mes pas.

J’avais pas comprené,
L’enfer, ça sert à quoi?
Il faut pas y rester,
C’est si simple que ça.

J’ai pas beaucoup aimer
Mon séjour tout en bas.
Je vais pas raconter,
C’est pas un opéra.

Je vais trop chercher
A comprendre tout ça.
Je n’aime pas mijoter,
C’est si simple que ça.

Je veux pas trop penser,
Car l’enfer est en moi.
Regarder mes souliers,
Des fois, ça suffit pas.

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Comme le temps est pourri!


Comme le temps est pourri,
Je prends compagnie de moi.
Je n’ai plus de whisky
Et, dehors, ça mouille de froid.

Comme le temps est meurtri,
Je m’allonge et ne bouge pas.
Je me range dans l’écrit,
Pour déconfiner tout ça.

Comme le temps est occis,
Je me caverne avec moi.
Passons l’après-midi,
Dans le chaud de l’entre-soi !

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L’histoire va s’y écriver!


Cette voix que t’entends aux nuages,
Quand t’es dans la course au fromage,
Elle vient là pour te causer.

Faut que tu l’écoutes davantage,
Quand t’es dans des barreaux de cage.
Elle est sensée t’orienter.

Tu n’as plus qu’à suivre l’image,
Avant que de tourner la page.
L’histoire va s’y écriver!

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