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La longue vie d’Aymeric!



Sur son visage d’albâtre,
Deux sillons sont creusés.
Le gentil petit pâtre
Pleure son petit bélier.

Aymeric, au combat,
Etait, en vérité,
Le plus leste des trois
Et le plus acharné.

Le vieil homme, sur le soir,
Aimait à s’installer
Dans l’ombre du lavoir,
Pour regarder l’été.

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