Je me suis habillé
D’un grand vent de silence.
Et ce vent enchanté
M’a donné ses nuances.
Je me suis habitué
A trop de complaisance.
Mais, le vent enchanté
Me lave de toute offense.
Je me suis exposé
Au grand vent du silence.
Alors, toutes mes années
Sont parties, sans souffrance.
Je me suis habité
De tant de négligence.
Mais, le vent enchanté
Revient comme une transe.
Je me suis invité
Au grand bal du silence.
Et ce vent enchanté
Vient donner la cadence!