Je m’ai rencontré, parfois,
Une identité aberrante;
Elle, aussi, elle s’appelle Toi.
Je me souviens de toi!
Je me souviens de toi.
Tu étais en partance; t’avais un idéal.
Je me souviens de toi.
Tout au bout de l’enfance et ça a fini mal.
Le pur instant est là!
Le pur instant est là. Y’a des bruits de bagnoles;
Plus loin, j’entends des pas.
Le pur instant est là; je n’entends plus ma voix.
La saison des labours!
L’automne, c’est beau et c’est bien
Parce qu’il fait beau et que ça caille!
En des pensées funestes, 3!
Y’en a qui ne seront sympas
Que lorsqu’ils seront morts.
Notre enfer est leur paradis!
Des pensées mitigées, 3!
Je voulais t’écrire pour te lire.
Alors, j’ai écrit: écris-moi!
Série jolies insultes, n°15 !
Loin de moi l’idée de te nuire; il faudrait que je pense à toi, déjà!
Ce jour-là!
C’était un jour de pluie et d’horreur, un vilain jour tout gris …
On se disait A Demain!
C’était un jour de juin, en son ombre matin;
Le soleil frappe à la porte.
Ou bien un soir d’automne, quand le vent bleu frissonne,
Que le sommeil nous emporte.
Ou bien le jour d’un saint, dans le froid de demain;
Quand l’hiver fait ses peaux mortes.
Sûrement le printemps; je vois le nez des champs;
Les rires que le vent apporte.
Paroles d’Anchois!
Il y a des poissons qui se jettent sur un hameçon sans appât.
En général, on les regrette pas. Ils aiment trop ce qui brille.