Surtout, ne reviens pas!



Ô muse, ma mie, revienne !
Je veux tant t’espérer
Que mes larmes se contiennent.

Ô muse, ma vie, revienne !
Je veux tant te rêver
Encore qui serait mienne.

Ô muse, ma mie, revienne !
Je veux tant t’appeler
Que j’en perds mon haleine.







Blablabla, elle est partie. Elle voulait pas rester; elle ne peut plus blairer Ta divine poésie.
Vu que je peux écriver Tes mots sans les penser, je lui donne cet avis : Surtout, ne reviens pas !

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Tu as signé le pacte!



Tu nous souris de ton rire de gencives; mais, tu attends l’entracte.
T’as l’air d’une poule qui est sur défensive; tu n’es pas décontracte.

En toi, beau temps que tu n’es plus naïve; ta lumière se rétracte.
Pour toi, printemps, c’est de la récidive, car le temps se contracte.

Tu nous souris pour être un peu festive; on te juge à tes actes.
T’as l’air d’une moule qui serait trop pensive; tu as signé le pacte!

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Tu vois le beau du temps!



Tu vois le beau du temps dans l’oiseau qui revienne
Et le vibrant printemps dans le chant qui s’égraine.
Tu vois le calice blanc et l’époque lointaine
Où il était courant d’attraper des sirènes.

Le beau n’est pas durant, tant se vide la semaine
Et il paraît qu’avant les étables étaient pleines.
Le beau, il est instant. En toi, le capitaine!
Le beau, ça fait longtemps qu’il te parfume l’haleine.

Tu vois le beau du temps dans le vent qui entraîne
Et il paraît qu’avant un orage se déchaîne.
Tu vois le beau des gens et tu connais la peine.
Où est passé le sens de ces mots qui conviennent?

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J’aime bien le bleu sur noir!


J’aime bien le bleu sur noir un peu luminescent
Et son chant de l’exhorte à tout l’entendement.
J’ai façonné ma porte de ce bleu si troublant.

J’aime bien le bleu sur noir; il est extravagant.
Il a dépeint ma porte de ses envoûtements
Et je ferai en sorte de l’aimer plus longtemps.

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Ce soir, si on faisait griller les abeilles?


Ce matin, on a regardé se lever ce beau grand jour de soleil.
Sans se concerter, on s’est activé; on a un peu désherbé;
On a redressé le tilleul à ombrer et on a planté la plage au soleil.
Sous le tilleul à ombrer, on a mis la table d’été et le transat du sommeil.
Planté le parasol pour rester dans l’eau à flotter, sous le pire des soleils.
Le blanc est déjà au frais et l’ami va passer.
L’idée est lancée: « Ce soir, si on faisait griller les abeilles? »

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Je suis relax!


Quand je rentre dans mon corps,
Je suis relax.
Je fais l’envers de l’effort
Et le temps paxe.

Des fois, je me sémaphore
Avant l’entrax.
Ce n’est pas que je m’endors;
Je suis relax.

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Wolfy a des ennuis!


Ses yeux sont des obsèques
Et sa bouche se fait rage.
Dans l’entre-deux suspecte,
On dirait davantage.

Méfie-toi de cette bestrouille;
C’est de la fiole à lie.
Attrape-donc ce qui pendouille
Et tire comme pour ta vie.

Lors, son ombre intrinsèque
Montant jusqu’aux étages,
Il entonne, il érecte
Un appel au carnage.

Prends ton coutelas Pisse-trouille;
C’est ton meilleur ami.
Là, tu lui coupes les couiles
Et tout est bien fini!

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