J’écris aux petiots!

Ecrire pour les enfants,
C’est plus intéressant
Que d’écrire aux parents
Qui n’écoutent pas vraiment!

Ecrire aux tout petits,
C’est sympa, c’est gentil.
Avec ce qu’on leur dit,
Ils auront bien appris!

C’est, peut-être, transmettre
Ce que l’on a appris.
C’est, aussi, leur permettre
D’être maîtres de leurs vies!

Les enfants, autrefois,
Etaient les rois des bois.
Nos poussins de l’été
Ne savent pas voler!

Mais, quand on vit en ville,
On se branche à des fils.
Vos enfants, sauront-ils,
Comment vit un goupil?

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Tu hantes ton placard!

Tu vis dans le noir,
Cerné par un brouillard.
Et, c’est la fumée
Qui te fait voyager!

Tu fumes des pétards,
Du matin jusqu’au soir.
De tes dix-sept ans,
Tu fêtes l’enterrement!

Ton matelas, par terre,
Est un grand désert,
Où tu manques te noyer,
D’avoir bien trop fumé!

Il n’y a que ton chat
Qui ait encore le droit
De venir vers toi,
Sans que tu le rudoies!

Maintenant, tes parents
Font une gueule d’enterrement.
Ils ne comprennent pas
Cet adolescent-là!

Et si tu t’avises
D’aller à l’église,
C’est pour t’y amuser,
Affoler le curé!

C’est bizarre, ça!

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La loge du sorcier!

Une porte au bout d’un long couloir!

Est-ce qu’une histoire de porte
Pourrait nous faire flipper?
Celle que je te rapporte
A de quoi inquiéter!

Un homme est entré et a refermé la porte.
La porte est restée fermée pendant des années.

Le sol était bancal et couvert d’abeilles mortes.
A priori normal pour un ours mal -léché!
Les volets étaient fermés et, aussi la porte.
On a eu beau cherché, on ne l’a pas trouvé.


Son chat, compagnon fidèle, s’est évaporé.
De son chien, Caramel, il reste la moitié!

Alors, si cette histoire ne te fait pas flipper,
C’est, probablement, parce que c’est toi le sorcier!

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Escape game!

Vois ce château-fort!
Nous sommes arrivés.
Cherchons le trésor,
Dont on a parlé.


Pour les oubliettes,
On laisse tomber.
Et les échauguettes?
On les voit après.

Tu vois ces portraits.
Regarde ce gamin.
Le seul, on dirait,
Dont on voit la main.


Elle indique ce vase,
Et ses fleurs séchées.
C’est bon, dans le vase,
Il y a une clef.

L’indice est caché.
Peut-être à la cave,
Peut-être au grenier.
Moi, je prends à la cave!


On n’a rien trouvé!
Regarde la pendule.
On est vraiment nuls.
Est-ce terminé?

Tu es es somnambule?
Qu’est-ce que tu fais?
J’ouvre la pendule,
Avec cette clef.


Pourquoi tu fais ça?
Eh bien, je ne sais pas.

Bravo, c’est bien joué.
Vite, qu’on raconte
Ce qu’on a trouvé.
Un livre de contes,
Des osselets dorés!
Moi, je prend les contes.
Tu prends les osselets.

La prochaine fois,
Si tu as aimé,
On visitera
Une maison hantée.

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Mascarade!

Homme de pouvoir,
Enlève ton masque.
Montre, fais nous voir
Quel est ton dessein!

Homme du pouvoir,
Enlève ton casque.
Montre, fais nous voir
Que tu es humain!

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Dans l’âtre!

C’est quand la chaleur
Devient plus intense,
Démons, qu’il est l’heure
D’entrer dans la danse!

C’est quand la couleur
Se mire dans nos yeux,
Que vient la douceur,
Le cadeau du feu!

Ce feu n’est pas mordant.
Il est plutôt passif.
Il est donnant-donnant.
Il n’est pas agressif!

Il ne peut s’échapper.
Il est bien contenu.
Il vous a réchauffé.
Il vous a peu mordu!

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A quoi bon?

On a beau dire tout ce que l’on pourra,
Les gens trop blessés ne nous entendent pas.
On a beau faire tout ce que l’on pourra,
Les gens trop blessés, on n’les sauve pas!

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Un homme-lige!

C’est une évidence,
Ma vie est à moi.
Pas besoin de chance,
Je suis déjà roi.

Ce royaume immense
N’appartient qu’à moi.
Quand je suis en transes,
Je suis juste et droit.

Roi de mes dimanches,
De mes terres à moi,
Un jour d’errance,
Je tombe sur toi.

Tu boites et tu penches.
Tu es de guingois.
Ton chagrin intense,
Se gausse de toi.

Pourquoi les urgences?
C’est n’importe quoi.
De toute évidence,
Pas besoin de ça!

Tais ce que tu penses
Et écoute moi.
Et que ton silence
Eclaire ma voix.

Et de cette outrance
Qui s’empare de toi,
C’est par la patience,
Que tu guériras!

Vassal en souffrance,
Demeure près de moi.
Et, en l’occurrence,
Je prends soin de toi.

Plus qu’une allégeance,
Un monceau de droits.
De tes terres, l’absence,
Tu ne regrettes pas!

Et toute cette engeance
Qui se rit de toi,
Verra la vengeance,
Colère de ton roi!

Moi, j’ai de la chance.
Un sujet comme toi
Est à l’évidence,
Un autre comme moi!

Je prends des vacances.
Je vais dans les bois.
Et pour la régence,
J’ai pensé à toi!

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