Dans les Limbes!

Souvent, je vais dans les Limbes. A ces moments-là, je suis dans les Ouates. Je suis dans les Watt aussi, concentré et déconcentré pleinement. Absent et, somme toute, réfractaire!
Je ne te réponds déjà plus. Je vais, dans les Limbes. J’avance au ralenti. Ne m’interpelle pas. Je ne peux pas te répondre. Je ne peux plus t’entendre.

Tout, autour de moi, est de matière non-féconde. Alors, je regarde ailleurs, vers le Tout en gestation. Quand tout est en ébauche, c’est le Chaos qu’on définit ainsi!
Les Ombres nous surplombent. Je les vois. J’y ai accès. J’ai pris le Tunnel. Je navigue dans l’à-peu-près. A cela, j’excelle. C’est le sens du Voyage. Je le sais.

Je flotte dans les Ouates, dans un Vide rempli de Plein! Un monde parallèle et non-restreint. Je n’adhère plus au notre. J’ai des questions d’astronaute. Je navigue dans du Rien!

Il y a toujours un moment où j’atterris. Trop tôt, l’histoire n’est pas terminée. Ici et là-bas, je me balade dans un conte. Rien n’est fini.

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Conte à dormir debout!

Toi, tu n’a pas sommeil. Si tu veux, je te raconte une histoire.

Dis donc, ta chambre n’est pas bien rangée. Il y en a qui pourraient en profiter. Un lutin pourrait bien venir s’installer.

« C’est des bêtises! »
Non, il ne s’appelle pas bêtise, mais Lutin, Lutin 27 pour être plus précis.
Comment je le sais? Je l’ai vu hier se cacher sous ton lit. Il a peur de moi. Il ne va pas se montrer.
Non, pas parce que je suis un adulte. Parce qu’il y une cinquantaine années, quand j’avais ton âge, j’ai écrasé Lutin 19 en me levant du mauvais pied. J’ai vu mon premier lutin, un lutin aplati . Depuis je les vois tous.

Un lutin pense que s’il vole un jouet dans une chambre mal rangée, ça ne se verra jamais. Tu vois, ça te donne à penser. Alors, il s’installe dans ta chambre, se cache le jour et sort la nuit pour essayer de voler tes jouets. Celui que j’ai vu hier, c’est Lutin 27 et il est déjà installé.
Il aime les véhicules à pédales, en particulier. Il pourrait bien vouloir te dérober ton camion de pompiers. C’est tout petit, minuscule, un lutin. Celui-là est déjà bien âgé. Il doit avoir son permis. Ton camion n’est plus à l’abri!

Quand tu dors, le lutin sort de sa cachette. Il grimpe sur un jouet et pédale comme un fou. Il fonce à toute vitesse vers le premier trou qu’il peut trouver pour y faire passer le jouet.
« Ils sont tout petits, les trous ici! » Oui, mais le lutin aussi. C’est magique, un lutin. T’en as vu à la télé. C’est patient aussi, un lutin. Il sait qu’à force d’insister, il va y arriver.

T’as compris?
« Oui! D’abord, je range ma chambre. Et après, je reste réveillé toute la nuit et je vais l’attraper! »

Alors je vais m’en aller, sinon il ne sortira pas. Ne parles pas de cette histoire à tes parents. Ils pourraient reprendre l’idée, cacher un de tes jouets, pour te faire peur et t’obliger à ranger. Bonne nuit et bonne chasse!

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Moi, ça me parle!

Il y a des soirs où je voudrais me débrancher, m’éteindre.
Il y a des soirs où je voudrais me rebrancher, m’astreindre.

Absence au lieu de Présence,
Intermittence, à tout séquencer!

Absence en terme de Présence.
Un vide comme nécessité?
De ce côté, moi, je penche!

Il y a des soirs où je voudrais m’aimer, m’étreindre.
Il y a des soirs où je voudrais m’absoudre, me feindre.

Pensées ne sont que simagrées.
Cohérence mieux qu’Honnêteté.
Silence devient Cohérence.
Absence devient Présence.
L’improbable est né!

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Un phénix en temps pluviotin!

A quoi ça peut bien ressembler un phénix, si un dieu se met à lui pisser sur la tête?

A la même chose que moi quand je traverse la rue, sec au départ et trempé à l’arrivée.
A un vilain petit moineau mouillé!

Il caille un peu, je vais faire du feu.

Les braises, que j’attise, finiront bien par réchauffer notre petit phénix humilié!

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Ah, ce temps de merde!

Oui, ce temps de merde dont on hérite souvent en fin d’automne. Celui-là! Quand il n’y a que nuages, ou une ondée pour changer et re-nuages.

Comme dans une cocotte-minute, avec un peu d’eau au fond pour bien se mouiller les pompes! Le couvercle qui se visse dés le petit matin , histoire de bien rendre nos journées moroses, humides et frigotes!

Un nouveau modèle de cocotte: à cuisson froide!
Si, ça existe. C’est même à notre usage réservé, rien que pour nous.

On rentre dedans. Les pieds dans l’eau et démarre la cuisson. Pas de chaleur, mais déjà disparaissent les vitamines. Puis disparaît notre croquant. Et avec lui, tout appétit. On devient mous, ternes et tristes dans le noir!

Juste pour dire que j’aime pas ce temps!

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Anti-Destinée ou Conte bancal!

Je voudrais vous parler d’une araignée.
Une araignée unique, fantastique!

Elle n’est pas réelle, alors ça va être compliqué.

Puissante, elle a arrêté toute l’humanité. Vous imaginez la taille de l’objet. Pourtant on ne la voit jamais!

Les fils de sa toile sont rêches et gluants, inconfortables.
Ils arrêtent les corps.
Les fils de sa toile, infimes, bloquent la démarche intime.
Ils séquestrent l’esprit.

La voie juste, chemin qui a du coeur,
C’est le sentier qu’elle veut occuper.
Que veut elle?

Elle commence à connaître la faim!
De la voie juste, trop se sont écartés.
Elle va se déchaîner.

Je me demande pourquoi elle veut nous dévorer entiers.
Corps et âme, ne rien laisser!
L’enfer serait de s’égarer, perdre l’avenir.
Mais alors, elle est quoi?
Démon et Froid!
Certains la nomment Anti-Destinée!

Je me demande comment cette histoire va finir.

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Fermés à l’évidence!

Vert- lavage et pâturage sont les deux mamelles d’une France sage!

Pour vous, la Nature se traduit par : Ressources en Bourse!

Vous prétendez la gérer en exploitation, par consommation.
La Nature est adaptation, experte en optimisation!
Elle n’a nul besoin de vous. Adéquation,
Gestion et Administration sont ses fonctions.

Si elle vous mettait en bourse, combien coteriez-vous?

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Le mot politique!

Le mot politique est seul capable de dire : Tuez vos mères!

Prendre les mots, les réadapter, c’est les retourner, les réaffecter. Les vider de leur sens! Les lâcher telles chrysalides mortes. Donner ces squelettes comme grain à moudre.

Le mot politique : mot à intention,
Terme perverti pour une ambition!

Prendre à l’adversaire son vocabulaire.
Pour le faire taire, lui remettre ses fers!

Mots salis, mots avilis :
Celui qui fut détruit, c’est : l’Evidence.
Celui qui fut transformé, c’est le Respect.
celui qui fut imposé, c’est : le Secret.
Celui qui fut trahi, c’est : la Solidarité!
Celui qui est visé, c’est : Après?

Qui pratique la guerre des mots, veut gagner. Alors, il joue, insensé!

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Assis, le cul par terre!

Je me rappelle ce dernier automne. Il était beau et brun. Je lézardais au soleil. Tu venais me rejoindre, une bière pour chacun. Assis, dos au mur, ton genou près du mien. A côté de toi, ton chien!

Je te revois à la pêche, ton petit derrière sur une grosse pierre. Le beau gardon scintillant que tu venais d’attraper!

Toi, mon grand, il faudra bien des saisons pour t’effacer.
Toi, mon enfant, tu vas me manquer encore bien des années!

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Grimpons à l’échelle!

Construisons une échelle qui classerait tout ce que l’on peut être comme être humain. Le pire à zéro, le meilleur à plus l’infini.
Moi, je me vois plutôt bas de gamme. « A un peu de pensée personnelle. Rebelle à ce qu’il ne comprend pas. Du travail! »

Je ne suis pas un Mandela, loin s’en faut. J’en ai encore moins le calme. J’ai pourtant le sentiment de le comprendre.
Je ne suis pas un tyran ou autre inverse. Là, je ne comprends pas. Nada!

Il y a encore bien des choses à apprendre. Et bien plus encore à désapprendre. S’améliorer, il y a lieu. Posthume?

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