Le Jardin des Humeurs Partagées!


Le paradis des âmes bien nées, c’est le « Jardin des Humeurs Partagées », c’est juste après la Terre Promise, derrière l’église. C’est beaucoup mieux.
Je te dis ça, parce que ça, je le sais!

Facebooktwitter

Aussi cons, sous l’eau!


Le Mégalocon navigue en eaux troubles.
Quand il chope un poisson, ce n’est pas pour le bouffer.
Il se mire dedans. C’est vous dire s’il est con!

Une Métacarpe reste là, à brouter.
Si elle fait des bulles, c’est qu’elle aime bien péter.
Une Brèlitanche se précipite pour l’engueuler.

Un Esturglan, sachant parler, se commande un Taboulé.
Il mange comme un poisse-caille, c’est à dire salement.
Mais il s’en fout, il est occupé à ensemencer!

Un Maquerot rote et quitte la scène, sans un mot…

Facebooktwitter

De la rose!



Une fragance sur ton chemin,
Un bord de lèvres féminin.
Couleur, lumière et ciel serein!
Elle parle d’hier, en dit demain.
La beauté, déjà en déclin,
Au bord du temps, au bord de rien.
Rien qui ne dure et tout est bien!

Facebooktwitter

Coincés!!


Enfermé dans sa cage, avec son bourreau…

Le bourreau, lui, il a trop regardé le soleil
Et ses yeux ont brûlé.
Aveugle, il s’en prend à la chair et à l’esprit.

Enfermé dans sa cage, avec son bourreau…

La victime, elle, elle a tant levé les yeux au ciel
Que sa bouche s’est fermée!
La douleur, la peur entrent dans la chair, l’esprit…

Enfermé dans sa cage, avec son bourreau…

Facebooktwitter

Vert de gris!


Un joli cœur en cuivre
Présente une belle patine,
D’un beau vert-de-gris.

Des certitudes qui oxydent,
Des habitudes livides
Et la sainte horreur du vide!

Une belle nature morte,
Comme on dit, en quelque sorte!

La plénitude est une affaire à suivre!

Facebooktwitter

Allô, docteur?



Dîtes-moi, docteur, j’ai quoi?
— Je ne sais pas. Je vous ai fait une vidange complète, ainsi qu’un recalibrage des neurones de la tête.
Par contre, j’ai du monter de deux crans le compteur de votre cercueil à molette.
Combien, je vous dois?
— 58, je vous ai fait la remise de 2% pour famille soumise.

Facebooktwitter

De mon âme-givre!


Un soleil automnal
Chauffait, à pas feutrés,
Les grandes ailes-pétales
D’une belle âme-givre.

Collée, par son dorsal,
A son fauteuil gelé,
L’âme offre à son facial
La chaleur qui fait vivre.

Survol, en bacchanale,
Des vieux feux de l’été.
Repli des ailes-pétales,
Tel une affaire à suivre!

Si vous suivez le dédale
Qu’elle a ainsi tracé,
Vous serez, au final,
Une nouvelle âme-givre.

Facebooktwitter