Il se pourrait qu’un jour certain,
Demain puisqu’on peut pas la veille,
Il se viendrait sur le chemin …
Et je souris d’avance!
Le 19 octobre à 14h00!
En poursuivant ton pas, …
Pourquoi tu reviens là?

Tu regardes la mer et la mer, c’est tout ça.
C’est plus grand que la terre et puis tu viens de là.
Tu observes la mer. C’est con et c’est tout plat,
Un peu comme une rivière qu’on a coupé les doigts.
Tu souris à la mer, en agitant les bras.
Elle s’en tape, la mer, de tout ton cinéma.
Il n’y a rien à faire qu’à rester planté là.
Lentement, elle digère la trace de ton pas.
Tu retournes à la mer et la mer te veut pas.
Voilà le grand mystère; pourquoi tu reviens là?
Les quatre frères!

Moi, j’ai quatre enfants;
Un mort, trois vivants!
J’ai comme avant mes quatre mômes,
Même si l’un deux est transparent.
Même si l’un d’eux est un fantôme,
J’ai pour toujours mes quatre enfants.
J’ai tous mes trésors;
Trois vivants, un mort!
C’est peu dire que j’aime mes mômes;
Leurs rires m’attirent, tel un aimant.
Vers mon petit Pierre, le fantôme,
Je crie à m’en arracher les dents.
Moi, j’ai quatre enfants;
Un mort, trois vivants!
Quand on peut composer!
Dedans le coeur d’un Ange!
Je te vois danser, debut!
Ce soir, si on faisait griller les abeilles?

Ce matin, on a regardé se lever ce beau grand jour de soleil.
Sans se concerter, on s’est activé; on a un peu désherbé;
On a redressé le tilleul à ombrer et on a planté la plage au soleil.
Sous le tilleul à ombrer, on a mis la table d’été et le transat du sommeil.
Planté le parasol pour rester dans l’eau à flotter, sous le pire des soleils.
Le blanc est déjà au frais et l’ami va passer.
L’idée est lancée: « Ce soir, si on faisait griller les abeilles? » …