
Ça ronfle dur, dans ta théière,
Tu fulmines à l’outrage fait à tes affaires.
Ça ronche dur, dans ta théière,
Tu rumines plus qu’une vache, devant un cimetière!
To Pierre-Pierro, Correspondances
Un sourire, un poème!
Mais, il est où, mon petit démon interne? Où il se cache, cet enfoiré de malheur? Il a encore chié, à côté de sa caisse!
Oh! Là, il se planque. Il connaît la loi, ici. Tu vas voir, saloperie que t’y couperas pas!
On est pote, à toute heure, démon-malheur. Mais, tu n’es que ma moitié et pas celle qui commande. Il faut apprendre à vivre avec les autres pour avoir voix au chapitre.
Tant que tu ne voudras pas grandir, tu prendras des coups de trique!
Attention, il morgrave,
A la première alerte.
Ce n’est pas qu’il soit brave,
Mais ses dents sont expertes.
Attention, il octave
De bizarres cris de chouette.
Si tu veux la marave,
Ses dents sont toutes prêtes.
Ce n’est que sous la bave
De mâchoires plus directes
Qu’il se terre à la cave,
En une peur abjecte.
Ma vie était à l’étiage,
Moi, j’étais désabusé.
J’étais toujours en naufrage,
J’hésitais à continuer.
Je me suis fait ce message :
Tu devrais mieux regarder
Le cœur de l’oiseau volage,
Les barreaux vont s’effacer!
J’ai pris la posture du sage,
Qui ne fait que respirer.
Se sont barrés les nuages
Et ma vie a commencé!
A la Saint Maxime,
On croise les doigts.
A la Saint Maxime,
On dit: pourquoi pas?
Il use sa lime,
A tailler du bois.
Il m’a fait, Maxime,
Mon totem à moi.
Quelle sera ta rime,
Dans ce monde plat?
Si ton sourire prime,
Bin, c’est déjà ça.
Et, moi, pour Maxime,
Je veux de la joie,
Du bonheur sans frime,
Une vie sympa!
A la Saint Maxime,
Il entend ma voix,
Mes mots et mes rimes.
Son sourire est là!
Notre Joris Sky-Rider
Est encore parti au ciel.
Et il a laissé sa sœur
Se coltiner la vaisselle.
Il est clair que son cheval
Est un peu artificiel.
Il appuie sur les pédales,
Avec aux mollets, des bielles.
Que vois-tu dans les étoiles,
Petit cavalier du ciel?
Sur toi, je lève le voile :
Sky-Rider, c’est officiel!
Ne shoote pas dans les étoiles
Et vois comme la lune est belle!
Descend donc de ton cheval
Et va sortir les poubelles.
Derrière ses grands carreaux,
Il a les yeux dans le vague.
Il vous voit, de là-haut.
Ne croyez pas qu’il divague!
Si Gaspard a bon dos
Et fait rire la cantonade,
Sachez qu’ici, plus tôt,
Il s’est montré camarade.
Derrière ses grands carreaux,
Ses yeux clairs sont des vagues
Qui n’écument que le beau,
Donnent et ainsi vous alpaguent.
Gaspard, comme tout ado,
Prend tout à la rigolade.
Ne gueulez pas trop tôt,
Vous gâteriez sa façade!
Derrière ses grands carreaux,
Il rit à ses propres blagues.
Il n’est rien de plus beau
Qu’un gamin qui s’extravague.