Je voudrais te peindre en bleu!


Je voudrais te peindre en bleu
En or et en blond précieux
Mettre un soleil dans tes yeux
Et la mer sous tes bretelles

Je voudrais te peindre en blond
En or et en bleu second
Un blond de petit garçon
En ses vertes décibels


Je voudrais te peindre en bleu
Dessiner avec tes yeux
Un papillon ventureux
Tentant de vibrer ses ailes

Je voudrais te peindre en or
Comme ça tu serais plus fort
Et patiner les abords
De ton regard qui nous mêle


Je voudrais te peindre en bleu
En or et en blond précieux
Mettre un soleil dans tes yeux
Et la mer sous tes bretelles

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Elle est la Force de Vie!


Une chenille se limace, d’un point à un autre.
Elle se lance la cadence, anneau par anneau.
Et ses pieds se déplacent, en tapant le talon.
Elle est pure énergie, son bonheur est entier.
Elle s’endort pour la nuit et se réveille papillon!

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De mes épisodes-chat, 1!

C’est moi qui ai appris à mon petit chat à monter dans l’arbre. Je me suis scotché, comme une mouche, sur le tronc du tilleul et je lui ai dit: « Copie! ». Il a sauté et plop. Il a gueulé comme une truie que l’on périt. Il a fallu que je le décroche et que je l’assis. Aujourd’hui, dans mon tilleul, je n’ai plus de nids …

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Dedans les yeux de Pierre!



C’était mon cadeau pour Pierre; pour les mômes, ce sera:

Frites-oeufs ou jambon ou bâtonnets-ketchup, soda et liberté.
-Repas cuisine, Mettez la table, svp. Ta blague, pas de grossièreté.
-Début soirée, divan mais pas télé-A que quoi qu’on joue?
–Le coca pour que t’es fatigué et l’histoire quand que tu veux!
-Un carré de chocolat ou bien un de ces bonbons qui pique?
– Ou l’histoire à la fin, coucher tard, à demain …

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Les bois n’ont pas changé!




J’étais là, avec toi.
On était dans les bois,
Au printemps de l’été.

Tu marchais comme moi
Et on ne parlait pas;
J’entendais les souliers.

Il ne faisait pas froid;
On voyait, quelquefois,
Un brin d’oiseau pousser.

C’est pas la première fois
Qu’on allait dans les bois,
Pour aller s’aérer.

Tu marchais près de moi
Et le son de ta voix
S’est mis à vaciller.

T’as parlé de la joie
Qui gouvernait en toi
Et qui t’est retirée.

On était dans les bois
Et, dans un grand fracas,
Ma foi s’est écroulée.

Je savais pas dire quoi
Et la bête de moi,
Très fort, t’a enserré.

On était dans les bois;
Je me souviens de ça,
Le jour où j’ai mouré.

J’étais là, avec toi.
On était dans les bois,
Dans le printemps d’été.

Quand je vais dans les bois,
Je revois, quelquefois,
Un brin d’oiseau pousser.

Et toujours, je les vois
Et toujours, je les crois;
Les bois n’ont pas changé!

Bisoux, je pense à toi.
Je t’appelle autre fois;
Un oiseau va germer!

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