On compte jusqu’à trois!


On envie, on s’aigrit,
On étale le blême.
Que voici, sur son lit,
La vie et ses bohèmes!

On compte jusqu’à trois,
Le jour s’est effacé.
Si on ne vit pas là,
A quoi bon exister?

On expie, on renie,
On a bien des problèmes.
Que voici, sur son lit,
La vie et ses bohèmes!

Il était une fois,
On vit dans le passé.
On compte jusqu’à trois,
Notre tour est gâté.

On s’ennuie, on s’essuie.
Bientôt Mathusalem.
Que voici, sur son lit,
La vie et ses bohèmes!

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Les enfants d’Aube-monde!


Les enfants d’Aube-monde
Étaient des sinistrés.
C’est à marée profonde
Qu’ils s’étaient naufragés.

La terre était féconde,
Les oiseaux souriaient.
La nature, à la ronde,
Les faisait perdurer.

Les enfants d’Aube-monde
Apprenaient à nager.
Les enfants d’Aube-monde
Apprenaient à voler.

Délaissant Aube-monde,
Oubliant leurs aînés,
En enfants de ce monde,
Ils se sont dispersés!

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Ce qu’il faut souhaiter!


Une vraie bonne vie,
C’est ce qu’il faut souhaiter.
Naviguer sans soucis
Et aimer exister.

A sa gloire, je souscris,
Être prédestiné.
Destiné à être lui
Et à participer!

Une vraie bonne nuit,
C’est ce qu’il faut souhaiter.
Avec rêves épanouis
Et ambiance de gaieté.

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Les dessous de table!


Au dessous de la table,
On y retrouve des miettes,
Un jeune pied qui s’embête
Et un chien véritable.

Le dessous de la table
A une vie secrète.
On y vient en cachette,
On y cache son cartable.

Au dessus de la table,
Les adultes tempêtent.
Ils pensent que tout s’arrête,
Aux abords de la table!

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