Sous le grand abat-jour!


Sous le grand abat-jour
D’une nuit ampoulée,
Il se perd, au détour
D’une lune un peu fermée.

Si l’horizon est court,
Il entend bien ses pieds.
Son souffle est un peu sourd,
Il est bien fatigué.

C’est au début du jour
Qu’il pourra se coucher.
Et c’est ça, tous les jours,
Il est mal orienté.

Facebooktwitter

Un ado, c’est comme ça!


Un ado, c’est un chat
Qui passe par la fenêtre.
C’est agile plus que ça,
Il nous faut bien l’admettre.

Un ado, c’est un rat
Qui sait te reconnaître.
Et qui mettra son doigt
Dans tes baumes-à-paraître.

Un ado, devant soi
Et ses questions pas bêtes,
Ça vous pousse aux abois,
Quand on veut être honnête.

Un ado, c’est un chat
Qui sait aussi émettre.
On le sert contre soi,
Quand on le voit paraître.

Un ado, c’est un rat
Amoureux du connaître.
Un ado sait la joie
Et puis aussi renaître!

Facebooktwitter

Avec vue sur la Terre!


Shalom, Freedom, Welcome!
Dansez, pensées légères.
Welcome, Freedom, Shalom,
Nos trois idées premières!

Et, c’est oui pour Shalom,
Avec paix sur la terre.
Et, c’est oui pour Freedom
Et que rien n’interfère.

Et, c’est oui pour Welcome.
Sois bienvenu, mon frère!
Et c’est oui pour Wisdom,
Avec vue sur la Terre!

Shalom, Freedom, Welcome!
Dansez, pensées légères.
Welcome, Freedom, Shalom,
Nos trois idées premières!

Facebooktwitter

Au bord du crépuscule!


Au bord du crépuscule,
Mon chemin coutumier
Me ressort de ma bulle,
Puis me dit de rentrer.

Je suis bien, sous la lune
Qui brille en fin d’été.
Je vais chercher fortune,
Je ne veux pas rester.

Alors, dans la nuit brune,
Mon chemin de poucet
Me balade, sous la lune,
En vrai vagabondier!

Facebooktwitter

Mourir d’être soi!


Mourir de ses choix,
Perdu à la cause.
Mourir maladroit,
De myxomatose.

Se renaître parfois,
Où que l’on se pose.
S’y connaître en soi
Et changer les doses.

Mourir d’être soi,
Dans l’apothéose.
Il faut naître déjà,
Ou on le suppose!

Facebooktwitter

C’est sympa et c’est original!


La gueule grande ouverte, tu te nourris de plancton céleste.
Ta voix s’envole et chante le ciel. Tes pieds se tambourinent.

C’est sympa et c’est original. Mais, tu piétines mes tomates!

Facebooktwitter