La tache de Grâce!


Je crois vraiment que je n’ai rien à me conquérir.
Parfois, par moments, la grâce, je la vois sur moi.
Pourquoi courir? Plutôt vite s’arrêter et rester coi!
Je regarde les taches de grâce, sur moi, grandir!

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Elle me gonfle, ma mouflette!


Elle me gonfle, ma mouflette,
A toujours me questionner.
J’ai eu cette pensée secrète,
Mais je vais me la trucider!

Je me dresse, toute prête,
A vraiment me l’engueuler.
Alors, une pensée pas bête
A atterri devant mes pieds.

Si on lui fait une sœurette,
Elle pourrait s’en occuper.
Si mon mari n’est pas bête,
Moi, je sais bien l’influencer!



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Un pense-bête!



Comme je n’ai ni mouchoir, ni tête
Et que je dois me rappeler,
J’ai fait un nœud à ma chaussette,
Avant d’aller me recoucher!

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De ces cadeaux de Hobbit!


Il m’est bien plus plaisant d’offrir que de recevoir.
On m’a offert, par trois fois, le même vistemboir!
Et on m’a dit, qu’avec, on peut voir dans le noir.
Ça mesure la connerie, je ne peux pas y croire!

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Le Blob nous sauvera!


Attention, attention, ce n’est pas un fake, le Blob est de retour!
Il est déjà là, sur la planète. On en a vu un, près de Soissons.
Apprenez à le reconnaître, car vous le verrez, avant votre tour.

Un Blob a l’air gros, mou et con. C’est un peu comme un ballon.
Un ballon qui bouffe les êtres car bouffer est sa raison d’être.
C’est si simple que ça en devient honnête, sans-contrefaçon.

Le Blob mange et enfle. Il enfle, mange et remplit son bidon!
Il enfle, à en perdre la tête. Il n’a pas de tête et pas de raison.
Pas de neurones dans sa tête, mais une faim sans passions.

S’il n’était pas si moche et si goinfre, je le plaindrais, le con.
Mais, je ne peux pas m’empêcher de voir, en lui, la solution.
Quand il aura bouffé la planète, il en gagnera les proportions.

Alors, une terre plus vierge, plus honnête fera son apparition.
Sur sa peau de ballon si bête, on se fera une nouvelle maison.
Jusqu’à ce que l’histoire se répète, avec un Blob, pour horizon!

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Je me suis comporté bien!



Je me suis comporté bien.

Puis j’ai vu un train,
Tournant dans sa ronde.
Puis j’ai vu un chien,
Hurlant sur le monde.

Je me suis comporté bien.

Puis j’ai vu Demain,
Changé en secondes.
Puis j’ai vu ma main,
Sur ta tête blonde!

Je me suis comporté bien.

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Mon chemin va par là!


Moins facile qu’on ne le pense,
Que de vivre avec les gens.
Ne pas être en contre-sens,
Ni être un mouton bêlant.

Faire de sa vie un non-sens
Que de suivre, au pas, les gens.
Repartir en contre-sens,
Ce n’est jamais déroutant.

Au temps de la transhumance,
On sait où on se doit d’aller.
Pour que la vie ait du sens,
Il faut bien nous y engager!

Au temps de la cohérence,
Il me fait long d’arriver.
Ce sera comme une danse
Où je pourrai piétiner!

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Ta mort t’es fidèle!


Je n’adhère pas à cette image de la mort,
Squelette loqueteux et armé de sa faux.

Couper le grain, à sa pleine maturité,
Nécessite bien un outil pour trancher.
Mais couper tout le grain, à son apogée,
Ça se fait brin par brin et pas d’une fauchée!

Les morts sont plusieurs, dîtes-moi si j’ai tort.
Elles sont bienveillantes, mais pas plus qu’il n’en faut.

Puisque la mort est une partie de la vie,
Chacun a sa mort, depuis qu’il est petit.
Normale, exceptionnelle ou bien aplatie,
Elle le suivra, sur le chemin de sa vie!

Oui, c’est bien elle qui va t’arrêter, ta mort.
Quand elle te tuera, ce sera par défaut!

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L’hommécon!



Il n’y a pas bien longtemps, régnait sur la planète, un hominien.
L’Hommécon! Un hominien pas très net et bien sous-neuroné.
Celui qui ne comprend vraiment rien, le gros con à sornettes!
Il était très con, de près comme de loin. Mais ça, vous le savez.
Saviez-vous qu’il était aussi, comme vous, moi, ou à peu près?

J’en ai connu un, avant. Ce n’était pas un animal. Il était civilisé.
Il s’habillait, il avait un nom. Cet hommécon s’appelait Apleuré.
Il savait tricher aux cartes. Et il savait parler, rire et déconner.

Il pensait pouvoir justifier que la terre est plate, ou à peu près.

Apleuré est parti, un jour. Il s’est évaporé. Il disait à qui voulait :
« Mal, ici! Trop de règles et le monde n’arrête pas de tourner. »
Il était très con, je peux confirmer. Alors, je ne l’ai pas regretté.

Mais attention, même si cette race se doit de vite disparaître!
Faîtes bien gaffe, quand même, quand vous vous mélangerez.
Quand je regarde mon gamin, je me demande de qui il tient.

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Mille, cent et dix!


Quelques dizaines, quelques centaines,
Milliers de personnes, je peux concevoir.
Des millions ou plus, et je n’y arriverai plus.
Des milliards, bien trop grand, je m’égare.

Vous direz, peut-être que je suis maso.
Ou bien, plutôt, un peu trop compliqué.
Il est une question qui me travaille trop,
Mais, à laquelle, je ne réponds jamais :

« Combien l’homme a t’il tué d’hommes,
Depuis le moment où l’homme est né? »

Je refuse encore d’y répondre, à l’instant.
Le nombre de zéros peut me bousculer!
Nulle autre espèce n’est capable de cela.
Ce ne sont pas, là, affaires de cannibales.
Dîtes-le moi, si vous le savez, le pourquoi!

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