Passez votre chemin!


Ces machins, tout crevés, qui pendouillent, ça sert à quoi?
— Ils annoncent l’entrée du village, je vois aussi de la fumée.
On est bientôt arrivés.
Dis, est-ce qu’ils vont nous bouffer?
— Si tu ne te tais pas, oui. Sinon, non.
C’est juste qu’ils en ont assez de se faire emmerder.
Viens, c’est par là.

Facebooktwitter

J’ai pas peur de toi!


Quand je disais Merde à mon père le matin, je le lui disais aussi le soir.
Même quand on est enfant, il faut être cohérent. Tu sais pas ça?
Et s’il m’appelait du doigt, je ne me cachais pas derrière moi.
J’allais prendre ma tarte, en le regardant tout droit.

Facebooktwitter

Là-bas, l’île au cyclope!


Il balance son bras
Et le galet fait plop,
Un trou dans l’eau.

Il lance son doigt
Et le bout de sa clope
S’éteint dans l’eau.

Il ira là-bas,
Dedans l’île au cyclope.
C’est pour bientôt!

Facebooktwitter

L’heure du bateleur!


Et le bateleur
Vient secouer ta cuisine.
Tu dis, quand sonne l’heure,
« Je file chez ma voisine. »

Et le bateleur
Te suit chez ta voisine.
Ainsi, toute une heure,
Vous parlez de cuisine!

Facebooktwitter

Flappy Jones, face à la meute!



Flappy Jones est fait aux pattes.
Il lutte avec trois enfants
Qui lui tirent les bras, les pattes,
Pour le jeter dans l’étang.

Flappy Jones est démoniaque,
Quand il s’agit de survivre.
Maintenant, c’est lui qui traque
Et c’est aux enfants de suivre.

Flappy Jones fume une clope,
Sur une rive bien tranquille.
Les trois enfants font du stop,
Pour pouvoir sortir de l’île.






Pierre combattait, front contre front.
Léo attaquait par derrière et Quentin repérait le point faible.
« Faut pas chercher Flappy Jones. Les gars, vous m’entendez?
La prochaine fois, je vous noie! » « Même pas peur » et tous à rigoler.
Pierre revient me défier: « T’as vu comme j’ai pas eu peur.
Demain, c’est moi qui te lamine! »

Facebooktwitter

De la structure de l’eau!


La feuille naviguait sur l’eau,
Sans lui donner une ride.
De la structure de l’eau,
Quand elle flirte avec le vide…

Le fond de l’eau est mouvant,
Sa surface n’est plus fragile.
Et le vent vient, prudemment,
L’effleurer d’un de ses cils.

Et la feuille tourne en tournant,
Sur une vieille eau immobile.
Si le bruit est tout autant,
Ici, on est bien tranquille.

Facebooktwitter

C’est comme j’te dise!


Comment je dise,
Pour tu comprends?
L’histoire est grise,
C’était avant.

C’est comme j’te dise,
Mais pas autant.
L’heure est précise,
Mais pas le temps.

Quoi qu’on en dise,
C’était pourtant.
Quand je te dise,
C’est quoi t’entends?

Facebooktwitter

Je te parle comme à toi!


Je te parle comme à toi,
Car tu es l’un des miens.
Si l’histoire finira,
Elle recommmence bien.

Je te parle comme à toi
Et c’est déjà demain.
Si je te parle comme ça,
C’est que j’attends mon train.

Facebooktwitter