Le mois de Févrieux!


Le chat, extatique, chante à la femelle un chant ostentatoire; on dirait un serpent. Le coq, en chaussettes, court après sa paroisse. J’ai l’illusion d’optique ou l’orage s’est évanoui? C’est quand le chien gueuler comme un con que j’ai su qu’on toquait par devant.

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Les temps vont changer!


L’hiver commence fin Novembre et finit fin Janvier
Le printemps s’installe dès Février
Les bourgeons se Verdissent
Les merles mâles et noirs se chicorent
Le pigeon Nestor se dulcine pour sa jolie frangine, la blanche Cloé
Les temps n’ont pas changé
Le printemps nous tiendra bien fin Juin, sec ou tout mouillé
Puis viendra le temps de la cendre et des Caniculées
L’été expire en Octembre, autant dire à fin d’année
Que dire de l’automne, si ce n’est qu’il a crevé

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De ton regard critique!


Ton regard est critique, mais sans la sainteté.
A voir par numérique, on oublie la chaleur,
La chaleur qui implique, dans tout ce qui est né.

Ton regard de moustique, il est, en vérité,
Toujours un peu comique; quand tu regardes l’heure,
Tu en oublies les tiques, sans voir le temps changer.

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Dans le coeur du soleil!



Une flèche s’est brisée dans le coeur du soleil
Et l’ombre de l’été n’apporte plus sommeil.

Le silence fait un bruit, toujours, quand il s’arrête.

Une flèche s’est plantée dans le flanc du soleil
Et le coeur s’est crevé, vrombissant des abeilles.

Le silence est un cri qui a gorge muette.

Une flèche s’est fichée dedans son coeur vermeil;
Le coeur s’est racorné, comme c’était pas la veille.

Le silence a un prix et, parfois, on l’achète.

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Il faut parler du temps!

Et puis l’histoire s’enchaîne,
On te pousse en avant.
Plus de sang dans tes veines,
Tes dents sont en ciment.

Tout au bord de la scène,
Tu sais pas faire semblant.
Plus question de sirènes,
Il faut parler du temps.

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Un peu comme ça était!




Mais, ça se passerait,
Quand il sera plus tard,
Un peu comme ça était,
Quand on disait bonsoir.

Un temps pour les regrets,
A vomir son caviar.
Je sais pas si tu sais,
Mais, dehors, il fait noir.

Mais, ça se passerait,
Au poisson les nageoires,
Un peu comme ça était,
Quand il est pas trop tard.

Fait un temps de navets,
A manger des trottoirs.
Je sais plus où tu es
Et je suis dans le noir!

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On continue à errer!



Le temps que le temps se lasse,
Les choses ont un peu changé.
On a bien perdu la trace
Et on doit plus se serrrer.

Le temps que le temps se fasse,
Il nous faut bien composer
Et effacer toutes nos traces,
Pour continuer d’exister.

Le temps que le temps se passe,
La Terre a bien des années.
Et, un peu comme des limaces,
On continue à errer!

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Je crois, c’était des gens!


Sous un ciel de gris-orage, ils marchaient à-peu-près.
La vieille était chargée comme le serait un portefaix.
La plus jeune tirait la brouette et l’enfant chantonnait.

Vous pensez qu’ils reviennent des champs, des bois?
Vous n’y êtes pas, ils viennent de bien plus loin que ça.

Dans un coin, sous l’ombrage, la vieille cacha l’enfant.
La plus jeune courrait pour attirer, sur elle, les agents.
Ils ont enlevé la jeune et ils ont tué la vieille et l’enfant.


Cachez-vous de l’orage, quand vous êtes innocents!

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