Monsieur de Lamartine!

«La seule tribune d’un poète, c’est l’étalage de son libraire.»



J’a chirché-fouillé, sur le brillant nétissime Képatounet, d’où tombaient ces pluvôsées, si belles et si mirettes? Eh bin j’a trouvé nibe, comme ça en direct et, Morchiasse (m’excuser le parlois), à par ceci, miette-et-niet: Martine 1830 Correspondan. J’en ai pas cru mes lurettes; mais, si si et encore c’était écrit en tremblé, surligné par du jauni.

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De par la voie des anges!


Cet enfant-lange est descendant des anges!



(pour la petite histoire: apparemment, les chiens ne font pas des chats et le petit dernier est le meilleur; la grâce le toucha)

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Par l’oreille d’Edison!


Par l’oreille d’Edison! (c’est pour lui rendre hommage)

A l’oreille de personne,
Je ferai de dommage,
En disant qu’ Edison
N’a pas attendu l’âge
Et sans l’aide de personne,
Si ce n’est les ouvrages.

(il se dit qu’on l’aurait nourri avec des livres, durant toute son enfance et que c’est pour ça; il se dit aussi qu’il a beaucoup changé dans son après; certes, mais c’est pas mon sujet. Je m’intéresse à l’enfance des grands de l’histoire, à l’heure du feu-sacré)

Par l’oreille d’Edison! (c’est pour lui rendre hommage)


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En passant par la manche!

C'est en te passant par la manche
Que tu entres dans ton pardessus.
Les cernes de tes yeux en nuit blanche
Sont en cherche d'un chapeau disparu.

Tu râpes comme un jour de dimanche,
Quand tu viens pour nous redire salut.
Mais non, t'inquiètes pas, vieile branche,
T'as pas fait chier, même si t'as trop bu.

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Sa magie est totale!


C’est sur du bois flotté,
Qu’il a micro-poncé,
Qu’il viendra incruster
Des lanières de métal.

Et le beau bois veiné
Se mettra à briller.
Il y a tant d’années
Qu’il était porté pâle.

C’est sur du bois flotté
Qu’il viendra imprimer
La musique à penser.
Sa magie est totale!

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Tu mens comme un auvent!



Tu mens comme un auvent,
Sous la pluie de midi.
Tu mens toujours autant,
Tu n’as pas ralenti.

Tu ressembles à un ver
Qui ondule, en apnée.
Si tu savais, misère,
Ce que tu peux faire chier!

A souffler sur les braises,
Tu voudrais tout changer.
Ces trois mots que tu pèses,
Tu vas les balancer.

Tu mens, tel un printemps
Qui n’aurait pas d’amis.
Et tu fais mal aux dents,
Tu n’as pas de merci.

Même si c’est ton frère,
Tu vas tout comploter.
Retourner en arrière,
Ce serait abdiquer.

Tu ramènes ta fraise,
Dans tous les lieux fermés.
On te donne une chaise
Et on va t’admirer.

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Le chant de la commère!



On aime les méjugés,
Quand la vérité nous blesse.
On aime les préjugés,
Car ils ne sont que promesse.

On aime les grandes tablées
Où on peut chanter sa messe.
On aime fouler aux pieds,
Dans l’odeur de sa bassesse.

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