Quelqu’un t’a contrarié?

Il est tout crabouilli, par terre.
Tu t’en sers pour paillassonner.
Elle est pendue à la patère,
Elle a du mal à poumonner.

Le chien, la tête dans son derrière,
Ne peut plus que s’intraboyer.
Oh, le chat ne fait plus son fier,
Tu l’as assis sur un balai.

Oh mon dieu, qu’est-ce que tu vas faire,
Si tu peux attraper bébé?
J’appelle immédiatement ta mère,
Il n’y a qu’elle qui peut t’arrêter!

Est-ce que quelqu’un t’aurait contrarié?

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Qu’est-ce que tu disais?

Ce que tu viens de jacter,
C’est un pet pendant l’orage,
Un aéroport déserté,
Un vélo qui roule sur la plage!
En bref, une incongruité.

Tu médisais quoi, déjà?
Et sur qui, cette fois?
Un peu trop copié-collé
Et un peu trop réchauffé!

Ce que tu viens de causer,
C’est un discours de ménage,
Quand des cons parlent à la télé.
Un coup de fouet, quand t’es pas sage!
En bref, une insanité.

Tu médis aussi sur moi
Qui veux trop nuancer.
Oh mais, s’il te plaît, tais-toi.
T’es un con, format complet!

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Comme il court, le petit!



Un chaton emmerde, sans raison,
Un vieux chat, dans la cuisine.
Le vieux chat sort de la maison,

Suit une odeur de sardines.

Le mouflet le colle à la raie
Et l’emmerde, tant qu’il lui plaît.
Et il ne se méfie jamais,
Comme seul un gamin ferait!

Le vieux chat saisit l’occasion
Et lui colle une grande tartine.
« Ça suffit. Rentre à la maison,
Ne chie pas dans la cuisine! »


Le petit part, comme un avion,
Son petit cœur en déroute.
Dans sa folle course vers la maison,
Il pédale dans la choucroute!

Ça y est, je suis dans la maison.
Filons vite dans la cuisine!

Je me cache sous le paillasson?
Plutôt là, dans la bassine!

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Comment c’est, après?



Dîtes, dans ce trou béant
Où on va tous tomber,
Est-ce qu’il y a, vraiment,
Une façon d’exister?

Non, ça ne me dit rien
De cesser d’exister.
Non, pas dans un tournant,
Pas avant l’arrivée!

Dîtes, dans ce trou béant
Où je vais me glisser,
Est-ce qu’il y a, vraiment,
Une autre partie à jouer?

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Un week-end de pluie!



La pluie est un truc de malade.
Elle veut que m’enfermer!
La pluie me rend malade,
A vouloir m’achever!

Je suis déjà mauvais-malade,
Je ne fais que râler.
Je me change et je me dégrade
En mauvais-pluisancier.

Ce temps qui se dégringolade
A de quoi faire râler.
C’est un peu comme une embuscade,
Dans un enfer mouillé!

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C’est fou comme je m’ennuie!



C’est fou comme je m’ennuie,
Quand il tombe de la pluie!

Donnez-moi un thème
Et deux ou trois idées.
Je vous fais un poème,
Pour me désennuyer!

Allez, je vous en prie,
Donnez-moi un défi!
Ou je tombe dans l’oubli,
Dans l’enfer de la pluie.

C’est fou comme je m’ennuie,
Quand il tombe de la pluie!

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Derrière le masque!



Le pouvoir, c’est l’argent.
On en a plus qu’assez.
Continuons, cependant,
A bien l’accumuler!

Un gentil testament,
Porte-feuille camouflet,
Comme un geste élégant,
De qui veut nous enfler!

Donne bien tout à maman
Et ne va rien garder.
Nous ne sommes pas des gens,
A savoir partager!

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Le grand feu d’artifice!



Le grand feu d’artifice
Nous prend, comme des Alice!
Au grand bal des complices,
Pas de place aux novices!

Si on revisitait
Un grand champ de bataille.
Si on se revoyait
Tous les traits de mitraille?

La lumière et le bruit
Nous coucheraient, meurtris.
La douleur et la peur
Y mettraient une odeur!

Artifices d’ artificier,
Amoureux du détail.
Belles, la grandeur du boucher,
Le cou de la volaille!

Lumière et artifices,
Triomphe et puis supplice!
Dégâts collatéraux,
Ils puent bien trop, ces mots!

Le grand feu d’artifice
Nous prend, comme des Alice!
Un dernier tour de piste,
Au revoir, les artistes!

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