Si Molette s’est décidée,
Un beau jour, à partir,
C’est que, pendant des années,
Elle n’a fait que souffrir.
Souffrir et puis condamner,
Refusant de grandir…
Puis Molette s’est avisée,
Au chant de son respir,
Que, pour être délivrée,
Elle devait ressentir
Et que la fin de l’été
Annonçait l’avenir…
Alors elle s’en est allée,
Dans ce vent qui soupire.
Et pendant quelques années,
On l’a vue revenir.
Juste le temps d’un été,
En de gentils sourires…