— Ces machins, tout crevés, qui pendouillent, ça sert à quoi?
— Ils annoncent l’entrée du village, je vois aussi de la fumée.
On est bientôt arrivés.
— Dis, est-ce qu’ils vont nous bouffer?
— Si tu ne te tais pas, oui. Sinon, non.
C’est juste qu’ils en ont assez de se faire emmerder.
Viens, c’est par là.
J’ai pas peur de toi!
Là-bas, l’île au cyclope!
L’heure du bateleur!
Flappy Jones, face à la meute!
Flappy Jones est fait aux pattes.
Il lutte avec trois enfants
Qui lui tirent les bras, les pattes,
Pour le jeter dans l’étang.
Flappy Jones est démoniaque,
Quand il s’agit de survivre.
Maintenant, c’est lui qui traque
Et c’est aux enfants de suivre.
Flappy Jones fume une clope,
Sur une rive bien tranquille.
Les trois enfants font du stop,
Pour pouvoir sortir de l’île.
Pierre combattait, front contre front.
Léo attaquait par derrière et Quentin repérait le point faible.
« Faut pas chercher Flappy Jones. Les gars, vous m’entendez?
La prochaine fois, je vous noie! » « Même pas peur » et tous à rigoler.
Pierre revient me défier: « T’as vu comme j’ai pas eu peur.
Demain, c’est moi qui te lamine! »
De la structure de l’eau!
La feuille naviguait sur l’eau,
Sans lui donner une ride.
De la structure de l’eau,
Quand elle flirte avec le vide…
Le fond de l’eau est mouvant,
Sa surface n’est plus fragile.
Et le vent vient, prudemment,
L’effleurer d’un de ses cils.
Et la feuille tourne en tournant,
Sur une vieille eau immobile.
Si le bruit est tout autant,
Ici, on est bien tranquille.