— Tu ferais bien de rentrer à l’heure qu’on dit!
— A l’heure que tu dis. Si c’est moi qui dis, tu vas y voir une offense.
Des fois, ça m’arrive!
Contre le flanc de sa mère!
Et c’est l’appel de sa mère,
Pour un petit de la Terre,
Contre le chant des mourants
Qui meurent depuis longtemps.
Contre le flanc de sa mère,
Il vient cacher son derrière.
Les mourants ne peuvent pas tant
Le chercher, sous sa maman!
Et c’est le vent de la Terre
Qui vient lui faire des misères.
Il suit le pas de maman
Qui sait où il fait beau temps.
Contre le flanc de sa mère,
Il comprend ce qu’il doit faire.
Il fera comme fait maman
Et il jouera , de temps en temps!
Destiné, comme toi, à vivre!
Maman, il veut pas arrêter!
Tu es le toutou de qui?
Offre-toi du silence, débranche!
Réagir, ce n’est pas briser le silence!
Réagir, c’est bien obéir aux esclandres.
Réagir, c’est se convertir sans attendre.
Réagir, c’est aussi crier aux cassandres.
Réagir, ce n’est pas agir, ni comprendre.
Réagir, ce n’est pas grandir, ni apprendre.
Réagir, c’est bien faire subir à du tendre.
Réagir, c’est tout condamner à la cendre.
Réagir, c’est un sale loisir à méandres.
Réagir, c’est plutôt vomir le silence!
C’est pas bientôt fini, oui?
Pourquoi cette gueulée de dingue, sale cabot?
Tu as vu passer une lettre, un gamin à vélo…
T’arrêtes de me faire du gringue, sale cabot.
Tu mendies pour une caresse, ta pâtée en morceaux…
Ta chaîne est faite en élingue, sale cabot.
Tu ne peux plus te barrer, dés qu’on tourne le dos…
Pourquoi cette gueulée de dingue, sale cabot?
Tu as vu passer une mouette, un chat à moto…