Tu vois le beau du temps!



Tu vois le beau du temps dans l’oiseau qui revienne
Et le vibrant printemps dans le chant qui s’égraine.
Tu vois le calice blanc et l’époque lointaine
Où il était courant d’attraper des sirènes.

Le beau n’est pas durant, tant se vide la semaine
Et il paraît qu’avant les étables étaient pleines.
Le beau, il est instant. En toi, le capitaine!
Le beau, ça fait longtemps qu’il te parfume l’haleine.

Tu vois le beau du temps dans le vent qui entraîne
Et il paraît qu’avant un orage se déchaîne.
Tu vois le beau des gens et tu connais la peine.
Où est passé le sens de ces mots qui conviennent?

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A l’Auberge du Landais!


Dans un village landais, pas loin de Connémor.


Il venait de Galvay;
La pluie l’a pris dehors.
Il a séché ses braies
Près du feu du réfort.

Il a porté ses braies
Vers le bras le plus fort.
Il a dit qu’il pouvait
Le voir plier encore.

Il jouait au godet
Et il perdait encore.
Le vin qu’il entonnait
Le faisait chanter fort.

Il disait qu’il pouvait,
Sans faire le seul effort,
Abattre les anglais
Et le chien, quand il mord.

Pendant qu’il se séchait,
A l’abri du dehors,
Dehors la nuit pleuvait
Et le vent criait fort.

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