De l’entrée en Octembre!


Ce qui domine, en Octembre, c’est le vent fraîchant!
La lumière perd de sa fluidité; le soleil se condamne
Lentement; l’ombre devient omnivore. Ce qui arrive,
En Octembre, c’est, d’abord, le changement de sort.

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Entre jour et la nuit !


Je le vois ; il avance au ralenti ; il ne peut plus procéder. Son fond de pensée, la rue se cristallisent. Il semble neiger tout blanc.
Il ne fera pas de malaise, non ; mais, il n’est pas sauvé.

Il a pensé comme moi ; on lézarde au même endroit et son corps mince semble s’évaporer. C’est un Absent aussi ; ça m’a surpris.
Sa mère dit à l’envi qu’il est bon gars ; il le croit aussi.

Il se glisse, petit à petit, entre le jour et la nuit ; il est en partance. Bientôt, il ne va plus voyager. C’était un marin; on a trinqué.
On dira rien de lui, c’était un ami, qu’il est déjà parti.

C’est un petit ange blond, sur fond bleuté ; il commence à s’estomper. Je le reverrai là-bas, près du cinéma, sur le banc de la jetée.
C’est l’enfant d’un Absent; et que, donc, il attend.

Encore le ralenti! Cette fois, c’est un petit vieillard, appauvri de lunettes. Il pleut sur lui ; mais il reste immobile, parlant à la fenêtre.
Lui, il a déjà choisi; il me salue d’un geste de la main.

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Je m’offre un Temps Parfait!


Je m’offre un Temps de Vent frais et de Seuleté
Je m’offre ce Temps qui pleurait, mal apprivoisé

Le soleil se renaît pour me garder chauffé
Contre lui, rien ne le fait, chapeau obligé

Je m’offre un Temps de Sujet, contre l’adversité
Je m’offre un Temps de navets, en toute Félicité

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Un moment de sa vie!


Un moment pas gentil; je dois dire au petit

Un moment pas génial, car l’enfant est spécial
Un moment pas facile, comme il est sur le fil
Un moment de balance, de vide et de silence
Un moment pas glorieux; je vois déjà ses yeux

Un moment pas joli; je dois dire; c’est ainsi

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Tous les arquets sont bons!


Dans le fond du jardin,
De l’aube, de la lavande
Et un bouquet de thym,
Le regard sur la lande.

Tous les arquets sont bons;
Il n’y a pas de traces.
Allons à la rivière;
Il y venait, hier.

Tout à côté du puits,
L’ombre des roses tendres;
Une chaise prend appui
Où le mur veut se fendre.

Le long piège à poissons
N’a pas changé de place.
Allons voir à l’étang;
Il y venait, souvent.

Dans le haut de la grange,
Des paupières se dessèchent;
Une faux, en alfange,
A côté d’une bêche.

Les lignes sont au fond;
Une d’elles se déplace.
Retournons par les bois;
Il y venait, parfois …

Tout au fond de l’aiguier,
Immobile, une perche;
Le lupin incliné
Que l’abeille recherche.

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Après, tu mélanges tout!


« C’est de la chair de Limane, finement ciselée et cuite en serpettes. Quand il s’affole, le Limane, il se tient tout figé. C’est alors que l’on peut le peler et le trancher, tout debout-vivant. Une autre variété, qui est plus saisonnière, a le collet tombant. Là, tu as le corps de Nector; Nector, c’est le chien qui n’a peur de rien et c’est pour ça qu’il est mort. On en fera du pâté. Il y a trop rien à garder et c’est pas lui qui viendra finir les restes! Ça, c’est du gonflement, de pois et de froment, pour éponger le sang de la sauce rouge. Après, tu mélanges tout; tu les sers. »

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A l’heure de la Chauve-Souris!


Je m’escale dans le temps et m’arrête dans un moment improbable. J’ai une mémoire de mérovingien pour ce qui est de l’enfance, de la nature, des images et des instants de froid. Le froid ouvre la porte d’un maintenant où rester; la nuit le fait aussi. C’est à travers le presque froid et la presque nuit que j’ai commencé. J’avais presque les dix ans quand j’ai appris l’heure de la chauve-souris, que j’aurai ma présence seule en le dedans de tout ceci!

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Dans les cris de la Furie!


La Furie des Ethers s’est faite désarmée
Qu’une folie délétère aura contaminée
La Furie des Ethers tente de dissocier
Et son cœur et l’hiver qu’on aura en été
La folie éphémère semble s’être voilée
La Furie des Ethers revient à son passé

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