Une foule qui dit oui,
La présence d’un pronom,
Un être à la merci,
A la merci des cons.
Surtout, ne reviens pas!
Ô muse, ma mie, revienne !
Je veux tant t’espérer
Que mes larmes se contiennent.
Ô muse, ma vie, revienne !
Je veux tant te rêver
Encore qui serait mienne.
Ô muse, ma mie, revienne !
Je veux tant t’appeler
Que j’en perds mon haleine.
Blablabla, elle est partie. Elle voulait pas rester; elle ne peut plus blairer Ta divine poésie.
Vu que je peux écriver Tes mots sans les penser, je lui donne cet avis : Surtout, ne reviens pas !
Tu as signé le pacte!
Tu nous souris de ton rire de gencives; mais, tu attends l’entracte.
T’as l’air d’une poule qui est sur défensive; tu n’es pas décontracte.
En toi, beau temps que tu n’es plus naïve; ta lumière se rétracte.
Pour toi, printemps, c’est de la récidive, car le temps se contracte.
Tu nous souris pour être un peu festive; on te juge à tes actes.
T’as l’air d’une moule qui serait trop pensive; tu as signé le pacte!
A l’Auberge du Landais!
Dans un village landais, pas loin de Connémor.
Il venait de Galvay;
La pluie l’a pris dehors.
Il a séché ses braies
Près du feu du réfort.
Il a porté ses braies
Vers le bras le plus fort.
Il a dit qu’il pouvait
Le voir plier encore.
Il jouait au godet
Et il perdait encore.
Le vin qu’il entonnait
Le faisait chanter fort.
Il disait qu’il pouvait,
Sans faire le seul effort,
Abattre les anglais
Et le chien, quand il mord.
Pendant qu’il se séchait,
A l’abri du dehors,
Dehors la nuit pleuvait
Et le vent criait fort.
Sous le règne du Calliste!
Le grand callistéin refusait notre embrassade.
J’ai répandu de l’or-paille
Sur les tombeaux d’avant.
Et j’ai forgé, des batailles,
Un grand enseignement.
Le grand callistéin nous détournait sa façade.
J’ai répandu la mitraille,
Tous les enfernements.
Et j’ai vomi mes entrailles
Sur le coeur d’un enfant.
Le grand callistéin refusait notre ambassade.
Je comprends pas la peine!
J’ai trouvé, dans un coin!
En souriant aux rideaux!
Il est né, un jour, au printemps.
Le printemps, c’est si beau.
On aurait dit l’envers d’un gant,
Le printemps, c’est trop tôt.
Il est né, plus tard, dans un champ.
Sa mère lêchait sa peau.
Il avait l’air con et content,
Un peu comme un ado.
Il est né, pressé par le temps,
Quand l’automne est trop beau.
Il en coule une rivière de sang,
Sa tête est au tableau.
Il est né quand l’hiver est blanc,
ll n’en dit pas un mot.
Mais il y attend le printemps,
En souriant aux rideaux.